Manif-Est / mercredi 1er novembre 2023
Depuis des semaines, l’État turc attaque le projet révolutionnaire du Rojava. L’armée bombarde des infrastructures civiles, pour épuiser la population.
Dans le Kurdistan du sud aussi, ont lieu des attaques contre les bases de la guérilla kurde.
À cette nouvelle escalade de cette guerre qui dure depuis longtemps, fait face une forte résistance. La guérilla kurde, les YPG/YPJ et les gens du Rojava opposent leur résistance au fascisme turc.
L’État turc n’est pas la seule partie en guerre. L’Occident soutient Erdogan, son partenaire au sein de l’OTAN, et la Suisse aussi entretient d’excellentes relations politiques et économiques avec la Turquie.
La France aussi collabore avec le régime d’Erdogan et elle pousse dans le sens de la criminalisation du mouvement de libération kurde et de ces internationalistes qui se sont engagé.es dans la révolution.
Fin octobre, neuf [en réalité ils/elle sont sept, dont un seul est parti au Rojava ; NdT] camarades internationalistes sont passé.es devant un tribunal, en France, dans un procès antiterroriste. On leur reproche d’avoir formé une association terroriste. L’une des accusations est qu’ils/elles ont combattu pour la révolution avec les camarades du YPG, au Rojava.
Cinq des neuf camarades ont été emprisonné.es pendant des mois, en isolement, dans une vaine tentative de briser leur résistance. Par le trashage d’une caserne de gendarmerie en Alsace, ainsi que du consulat français, nous envoyons nos salutations aux camarades en France et au Kurdistan. Vos combats sont nos combats.
La guerre commence ici ! Vive la solidarité internationale !
Biji berxwedana Rojava!