Le François (Martinique) : Pour commémorer la fin de l’esclavage, ils s’en prennent a médias, technologie et distribution centralisée des ressources, qui nous enchaînent tou.te.s
FranceInfo / dimanche 23 mai 2021
Dans la nuit du samedi 22 mai, vers minuit, le préfet du territoire et le maire du François se sont rendus à Cap-Est, afin de constater les dégâts. Il y a eu trois départs de feu à l’entrée du quartier, dans le local poubelle des résidents, dans des coffrets de compteurs d’eau et à Pointe-Cerisier. Des boitiers de télécommunications ont également été endommagés.
C’est dans ce quartier résidentiel que des journalistes de plusieurs médias (Martinique 1ère et RCI) ont été agressés et menacés dans l’exercice de leur mission, en marge de la commémoration du 22 mai qui s’était déroulée plus tôt sur le site de l’habitation Clément (propriété du groupe Bernard Hayot).
De son côté, le maire franciscain déplore lui aussi ces agissements perpétrés par des activistes. » Ce sont des actes inacceptables qui ont entaché la commémoration du 22 mai. S’en prendre à des installations publiques de téléphonie notamment, c’est irresponsable. S’en prendre au quartier Cap-Est, c’est s’attaquer à une partie de la société martiniquaise et à des citoyens franciscains. »
Dans un autre communiqué diffusé sur les réseaux sociaux par le groupe DMD « Des Martiniquais Déterminés », ces derniers se disent « satisfaits du moment bèlè et de la marche symbolique du 22 mai 2021 », mais ils déplorent « les violences à l’encontre des journalistes, ainsi que les incendies mineurs mais déplorables, que des personnes inconnues ont provoqué ». […]
*****
Bordeaux : Lancez 5 fruits ou légumes par jour sur les pandores
France 3 / vendredi 21 mai 2021
Un jeune de 17 ans a été interpellé et un policier a été blessé, à l’issue de cette soirée d’échauffourées. Des épisodes qui se banalisent au détour d’un feu de voiture ou de poubelles, au détriment des habitants.
Tout a commencé en fin d’après-midi, vers 17h30, alors que les policiers interviennent dans la cité pour accompagner l’enlèvement d’une voiture volée qui avait été incendiée. C’est alors que « plusieurs jeunes » les prennent à partie et leur jettent des cailloux. Ils réplique par des gaz lacrymogènes et des tirs de LBD.
[…] Un peu plus tard, vers 21h30, la police intervient à nouveau pour sécuriser les pompiers, venus éteindre des feux de scooter et de poubelles. Ils reçoivent, ensemble, toutes sortes de projectiles lancés par plusieurs dizaines de jeunes, parfois très jeunes. « On a reçu des aliments congelés jetés depuis les immeubles. Des légumes congelés etc… ça leur sert de projectiles. Quand il y a un mouvement en bas des immeubles, des jeunes y participent depuis leur appartement. » explique-t-il.
Lionel Viguier, communication Direction départementale de la sécurité publique 33, explique que vers 21h30 également, les équipes sur place ont également essuyé quelques tirs « de feux d’artifice tirés à tir tendu, c’est ce qu’on appelle des mortiers d’artifice « , « en direction des forces de l’ordre et des pompiers ».
Les échauffourées ont continué environs jusqu’à 22h30, et là, « ça s’est calmé ». Il explique que la police assure alors « une présence pour éviter d’autres attroupements et que ça recommence… »
Une soirée « malheureusement banale » selon Bruno Vincendon. Une agitation qui pourrait bien se reproduire après ce nouveau déconfinement et l’approche de l’été. « On craint un été bordelais très agité. C’est un peu à qui enverra le plus de projectiles (d’un quartier à l’autre, NDLR ). Les quartiers ont été un peu sous cloche pendant le confinement. » d’où cette impression que la tension va monter dorénavant. D’autant que les renforts annoncés par le ministre de l’Intérieur ne seront là qu’en septembre, après l’été. […]
*****
Rennes : Le couvre-feu transforme la fête en émeute
Ouest-France / jeudi 20 mai 2021
Ce mercredi 19 mai, à Rennes, environ un millier de personnes ont bravé le couvre-feu, pour poursuivre la fête. À 22 h, la situation a dégénéré sur la place Sainte-Anne, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. Passé 21 h, le masque est tombé, souvent. Les forces de l’ordre interviennent une heure plus tard, après qu’un feu a été allumé au cœur de la place, entre l’église et le Couvent des Jacobins, alors que serveurs et gérants de bars plient encore leurs terrasses. Dans le brasier, des palettes de bois et du matériel de chantier trouvé sur le site en cours d’aménagement. Du mobilier de bar brûle dans les flammes également. En réponse, pour disperser la foule, la police use de gaz lacrymogène. Des balles de caoutchouc sont tirées. À 22 h15, la place se vide. « Vous ne pouvez pas rentrer chez vous ? » répète une policière aux personnes encore présentes. Aux balcons, quelques habitants crient leur colère contre les forces de l’ordre. Les pompiers arrivent sur place aux alentours de 22 h 30 pour éteindre le feu. Dans la rue, quelques-uns observent encore la scène, le temps de finir la boisson déjà entamée. Un serveur soupire : « C’est allé trop vite ». Il craint que « ça se répète dans les prochains jours ». Il regarde, impuissant, « une table et deux chaises » partir en fumée.
*****
Flers (Orne) : La caserne des gendarmes prise pour cible
Ouest-France / samedi 29 mai 2021
Vendredi 28 mai 2021 vers 23 h, des tirs de mortier d’artifice ont visé la caserne de gendarmerie de Flers, ville de 15 000 habitants, dans l’Orne. Avant de toucher les bureaux, les projectiles ont frappé les volets du bâtiment où logent les familles des militaires. « Elles étaient terrorisées et choquées », témoigne un gendarme.
Les malfrats ont pris la fuite, semant la désolation sur leur passage, incendiant des voitures, une tractopelle et un fourgon utilitaire. Neuf véhicules ont été réduits en cendres à Flers et dans la commune voisine de La Selle-la-Forge.
Ce groupe d’une dizaine de personnes a ensuite bloqué l’accès au quartier avec des barres de fer, demandant aux pompiers de « faire demi-tour ». L’un des véhicules a été touché, sans faire de blessé, mais les pompiers ont dû attendre l’arrivée des forces de l’ordre pendant une heure avant de pouvoir intervenir.
Car, de leur côté, les deux policiers venus sur les lieux ont, eux aussi, été contraints de rebrousser chemin en attendant du renfort. « L’attente nécessaire pour ces renforts a joué en faveur des émeutiers », déplore Michaël Métairie, secrétaire départemental du syndicat SGP Police-Force Ouvrière, qui dénonce « le manque de moyens alloués à la police de l’Orne ». Au final, une trentaine de gendarmes et de policiers ont été déployés sur le terrain, jusqu’à 4 h du matin. « C’était un groupe de six à dix personnes, très mobile, qui n’est jamais venu au contact des forces de l’ordre », souligne-t-on à la préfecture.
Trois hommes ont été interpellés au milieu de la nuit. « L’enquête du commissariat de police de Flers pour « dégradation par moyen dangereux » va essayer de déterminer leur éventuelle implication », indique le parquet d’Argentan. Mais faute d’éléments probants, ces trois jeunes majeurs ont été relâchés samedi sans garde à vue.
Reste à savoir ce qui a déclenché cette flambée de violence. Quelques heures auparavant, un Flérien impliqué dans un trafic de stupéfiants avait été incarcéré. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? « Sans que ce soit prouvé, on peut quand même penser qu’il y a un rapport, estime Lori Helloco, premier adjoint de Flers, lui aussi sur le terrain pendant la nuit. L’histoire récente des violences urbaines à Flers montre qu’il y a souvent eu du grabuge à la suite d’une incarcération d’un dealer ou d’un fauteur de troubles… » En 2015, des cocktails molotov avaient été lancés sur la maison du maire et le commissariat et en 2017, quatorze voitures avaient été incendiées en une nuit. Le parquet d’Argentan reste prudent. « C’est une hypothèse plausible, mais sans aucune certitude de lien direct. »
*****
Argenteuil (Val-d’Oise) : Tensions à un an de la mort d’un jeune
Le Parisien / mardi 18 mai 2021
Épisode de tensions cette nuit à Argenteuil. Plusieurs voitures et poubelles ont été incendiées et des tirs de mortiers d’artifice ont visé les forces de l’ordre, a appris le Parisien d’une source policière. Les violences urbaines ont débuté vers 22h30 lundi soir et se sont poursuivies jusqu’à environ 1h30 du matin tout autour du rond-point de la Dalle dans le quartier du Val-d’Argent Nord.
Ce mardi matin, dès 7 heures, la dizaine de véhicules brûlés, principalement le long de l’allée Guy-de-Maupassant, ont été retirés et les places de stationnement nettoyées. Si bien qu’en milieu de matinée, seules les traces de brûlé subsistaient au sol. Et pourtant, « c’était la guerre sous mes fenêtres, confie une mère de famille. Il y avait le feu partout, tout autour de la dalle. Mon fils était dans la rue avec ses copains et je lui ai dit de remonter tout de suite quand j’ai vu la police. »
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des véhicules en proie aux flammes, dont certains retournés sur le toit. Les pompiers sont à chaque fois intervenus pour éteindre les divers incendies sous la protection des effectifs de police nationale et municipale mobilisés. « On les a vus faire avec le camion, souffle une dame à sa fenêtre. Ils ont cassé le carreau et lancé le jerricane dedans. Je n’avais jamais vu ça de ma vie ».
Aucun blessé n’est à déplorer parmi les forces d’intervention et les différents sinistres ont pu être circonscrits. Aucune interpellation n’avait encore eu lieu ce mardi matin. « Ce sont des individus très mobiles et il est très difficile pour les forces de l’ordre d’appréhender dans de bonnes conditions de sécurité », explique une source au Parisien.
[…] C’est dans ce même quartier que résidait Sabri, décédé il y a un an jour pour jour le 17 mai 2020, sans qu’aucun lien ne soit établi à ce stade entre ce drame et les violences. Le jeune homme de 18 ans, est mort dans un accident de moto survenu à proximité d’une voiture de police dans un autre quartier de la ville.
Pour la majorité des habitants, en revanche, le lien avec le décès du jeune homme ne fait aucun doute : « Tous les gens du quartier ont vu dans les médias que les policiers avaient été blanchis et que les parents avaient déposé plainte. Un policier a même dit à ma voisine hier soir que les jeunes fêtaient l’anniversaire de la mort de Sabri. Le terme n’est pas adapté, pensez aux parents ! Si on faisait ça à mon fils, je serais contente que les jeunes du quartier le défendent », poursuit une habitante croisée à l’arrêt de bus, décidée à participer à la manifestation « pour la Vérité » du samedi 22 mai. […]
*****
Plougastel-Daoulas (Finistère) : Le flics municipal joue le shérif, mais sa voiture en paye les frais
Le Télégramme / samedi 22 mai 2021
À 21 h 30, soit après le couvre-feu, dans la nuit de jeudi à vendredi, le policier municipal de Plougastel-Daoulas est intervenu sur le chantier de l’école Mona Ozouf. Sur place, deux serrures ont été fracturées et une dizaine de mineurs prennent à partie le représentant de l’ordre. Tandis qu’il se dirige vers le toit du bâtiment afin de vérifier qu’aucun jeune n’y a accédé et constater d’éventuel dégât, les jeunes s’en prennent à son véhicule de service, brisant les vitres à l’aide de parpaings.
Les gendarmes sont prévenus mais, en raison de la restructuration des services, la brigade du Conquet (soit à plus de 40 km de Plougastel) n’interviendra qu’à 23 h 30. En attendant, le policier municipal a pu appréhender l’un des jeunes et obtenu l’identité des autres. Tous ont été verbalisés pour non-respect du couvre-feu et défaut de masque, les parents ont été prévenus.
Une plainte a également été déposée pour outrage à agent et dégradation de matériel de police.
*****
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : « Après les pneus, le pare brise »
actuSeine-Saint-Denis / lundi 24 mai 2021
« Après les pneus, le pare brise ». Nathalie Voralek, adjointe à la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) en charge de la sécurité et de la tranquillité publique a retrouvé sa voiture avec le pare-brise enfoncé, dimanche 23 mai 2021.
« La loi du plus fort, l’intimidation voilà le mode de fonctionnement de certains » [comme… la police municipale de Saint-Denis, qu’elle dirige, par exemple ! NdAtt.], a-t-elle dénoncé sur twitter en publiant la photo des dégâts. Un acte de vandalisme qui n’est pas le premier puisque l’élue a déjà retrouvé sa voiture avec les pneus crevés.
Un entêtement qui ne doit rien au hasard selon elle. « C’est clairement ma qualité d’élue à la sécurité qui est visée. Déjà la mise en place de l’extension des horaires, la brigade cynophile, l’armement, le fait que les policiers municipaux commencent à intervenir dans les cités avaient déjà eu pour conséquence des détériorations sur mon véhicule« , indique-t-elle.
Une dégradation qui intervient deux jours à peine après l’inauguration du nouveau centre de supervision urbaine (CSU) de la Ville et ses 93 caméras. « Je pense que la visite de la semaine dernière en compagnie du maire, du bailleur et de la police nationale dans mon quartier couplée à l’annonce de l’ouverture du CSU sont les raisons pour lesquelles mon pare brise a été vandalisé dans le but de m’intimider ». […]
*****
Angers : Dès que les flics pointent le bout du nez…
Ouest-France / mercredi 26 mai 2021
Les locaux de l’association d’aide à la personne Anjou Accompagnement, avenue Jean-XXIII, dans le quartier de La Roseraie à Angers, ont été vandalisés dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 mai. Des vitres ont été brisées, des objets jetés à l’intérieur et des extincteurs vidés
confirme Eric Bouillard, procureur de la République. Un scooter a également été incendié et les flammes ont noirci la façade du local associatif.
Les pompiers, appuyés par la police, sont intervenus peu avant 23 heures samedi soir. Les forces de l’ordre ont alors été prises à partie. Selon des témoins, des feux d’artifice ont été tirés en direction des policiers et des projectiles ont été lancés dans leur direction depuis les fenêtres des immeubles alentours. Personne n’a été blessé. Une enquête est ouverte pour identifier les auteurs des dégradations contre les locaux d’Anjou accompagnement.
*****
Montbéliard et environs (Doubs) : Comme une traînée de poudre
L’Est Républicain / samedi 29 mai 2021
[…] À partir de 22 h 30 et telle une traînée de poudre, des voitures qui se trouvaient entre Bethoncourt et Grand-Charmont, à la lisière de Montbéliard, ont été ciblées par une épidémie de gestes mal intentionnés : trois véhicules incendiés d’un côté, huit autres (stationnés dans une même rue à proximité) ont vu leurs pneus être crevés.
Faut-il y voir le geste d’un seul auteur voire d’une même équipe ? Les gendarmes, qui avaient prévu durant la nuit de samedi à dimanche, de redoubler de vigilance pour éviter une nouvelle flambée du genre, tenteront de répondre à cette question. De leur côté, les policiers enquêtent aussi sur des faits de nature similaire. Peu après 22 h 15, une voiture en feu était signalée avenue du 8-Mai, dans le quartier des Champs Montants à Audincourt, puis, peu avant minuit rue du Docteur Flamand. Simple hasard ou première étape d’une série qui a mis forces de l’ordre et pompiers sur le grill ? Les effets néfastes d’une météo rayonnante se font, déjà, ressentir…
*****
Lyon : « Lapidez les keufs »
Lyonmag / mardi 18 mai 2018
« Lapidez les keufs » ou encore « Un bon flic est un flic mort ». Ces tags ont été mis à jour en bas de la montée de la Chana et sur le quai Pierre Scize dans le 5e arrondissement de Lyon. Une découverte qui intervient à la veille d’une « Marche citoyenne » pour la police devant l’Assemblée nationale à Paris. A noter que ce slogan visant les patrons, les banques et les fachos fait référence aux paroles d’une chanson de l’artiste « Youri » intitulée « Jour de manif ». […]
*****
Marseille : Idem !
La Provence / jeudi 20 mai 2021
Alors même que la journée d’hier était marquée par une marche citoyenne à Paris en soutien aux policiers, une quinzaine de jours après le meurtre du brigadier Éric Masson à Avignon, deux tags ont été découverts hier matin à l’angle du quai de Rive-Neuve et de la rue du Chantier (1er). L’un indiquait « un bon flic est un flic mort » et le second « lapidez les keufs ».
Les deux peintures ont été rapidement effacées par les services de la voirie mais la préfecture de police, considérant ces écrits comme « abjects », a saisi, en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale, la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens. Une enquête a été ouverte au commissariat de Noailles et, selon nos sources, les investigations vont miser beaucoup sur l’exploitation des images captées par les caméras de vidéoprotectio pour tenter de mettre un ou des noms sur les auteurs de ces menaces et provocation à la violence envers les policiers qui pourraient avoir agi en pleine nuit.
*****
Chalamont (Ain) : « Vous ne nous protégez plus, vous tuez »
extrait du Progrès / dimanche 23 mai 2021
Dimanche matin 23 mai, c’est le maire, Bruno Charvieux, de passage devant la gendarmerie, qui a découvert que les façades de la gendarmerie étaient recouvertes de tags. C’est la troisième fois que cela se produit. […]
*****
Yssingeaux (Haute-Loire) : Des tags bien inspirés
La commère43 / vendredi 28 mai 2021
Jeudi, plusieurs tags ont été découverts dans le centre-ville d’Yssingeaux. Dans la rue des Fossés, l’avenue de la Marne et jusqu’à l’hôpital, des grilles de commerces et les murs de l’hôpital ont servi de support pour différents tags.
Selon des caméras, on aperçoit trois silhouettes qui agissent vers 3 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Certains tags relevaient d’insultes vis-à-vis des forces de l’ordre. Outre des commerces, l’hôpital a aussi été tagué… ainsi qu’un véhicule. Les services techniques du centre hospitalier ont depuis nettoyé les traces. Une enquête a été ouverte par les gendarmes.
*****
A l’intérieur des prisons
Maison d’arrêt d’Aiton : Mutinerie en taule
Le Dauphiné / lundi 31 mai 2021
Dix sapeurs-pompiers sont intervenus à la maison d’arrêt d’Aiton pour un début d’incendie, ce lundi après-midi, 31 mai. Tout a commencé par une mutinerie, à 15 heures, avant qu’un feu ne soit déclaré à 17 heures. Un détenu, intoxiqué par les fumées, a été transporté à l’hôpital.
actupenit / lundi 31 mai 2021
Cinq détenus du centre pénitentiaire d’Aiton se sont retrouvés sur le toit de la prison ce lundi après-midi. La direction de la prison a dû faire appel au Équipes Régionales d’Intervention et de Sécurité de Lyon (ÉRIS69) afin de mettre un terme à l’incident.
Arrivées sur place, les hommes de l’unité d’élite de la Pénitentiaire vont procéder à la maitrise des détenus et à leur réintégration.