325 / lundi 2 novembre 2020
Aux premières heures du 24 octobre, on a incendié un véhicule de la société Johnson Controls, à Cypress, Californie. Ceci est une attaque directe contre les mécanismes structurels du complexe industriel-carcéral. Johnson Controls – avec sa division Tyco Integrated Security – produit des technologies de surveillance pour les prisons et les centres de détention de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, corps des douanes et de la police aux frontières des États-Unis. On trouvera ici une autre revendication d’une attaque contre Tyco, en Allemagne, qui explique son rôle dans le business de l’enfermement ; NdAtt.].
Les technologies développées par Johnson Controls facilitent les politiques d’incarcération et d’expulsion de masse qui font partie intégrante du fonctionnement quotidien de l’État carcéral.
Ce feu a été allumé en signe de solidarité avec les révoltes anti-police qui ont lieu ces temps-ci dans tout le pays : pour tou.te.s celles/ceux qui ont été emprisonné.e.s pendant les révoltes et pour tou.te.s ceux/celles qui restent libres.
Quel que soit le Président nommé l’Inauguration day [le 20 janvier 2021, quand le prochain président des États-Unis prendra officiellement ses fonctions ; NdAtt.], que ce soit Biden ou Trump, une chose est sûre : les déportations et les lynchages policiers des gens à la peau noire et bronzée vont continuer. Notre force collective se trouve dans la rue – pas dans les urnes. Il n’y a pas de solution électorale à la crise à laquelle nous sommes confronté.e.s.
Considérez ceci comme notre bulletin de vote.