Ricochets / mercredi 7 octobre 2020
Le 9 juillet 2020, une adresse à Saillans et le domicile crestois d’un contributeur (pseudo : Gé) à RICOCHETS ont été perquisitionnés par des gendarmes.
Notre ami a ensuite été placé en garde à vue à Valence pendant 28h. Lors de cette opération, son matériel informatique (entre autre) a été saisi et mis sous scellé ! Il s’agit de matériel professionnel indispensable à l’exercice de son activité.
Le fait reproché est la publication sur ricochets.cc le 26 avril 2020 d’un article intitulé « Plus que jamais, pour l’action directe ».
Pour le système judiciaire, ce texte provoquerait à l’action de destruction de biens pouvant être dangereuse pour des personnes, ce qui serait poursuivable même si ce n’est pas suivi d’effets.
Gé a été considéré comme responsable de ce média participatif, et comme responsable de tout ce qui y est publié.
Une des lois « scélérates » promulguées en 1893 pour réprimer anarchistes et révolutionnaires est toujours en vigueur et s’appliquerait ici. […]
Bref, il semble que cette basse répression se situe surtout dans le délit d’opinion, et que le texte incriminé (qui a été publié à plusieurs endroits sur internet à partir de fin mars) soit d’abord un prétexte pour intimider, ficher, enquêter, punir. Il s’agirait de faire peur et de tenter de nuire à un média qui dérange l’ordre établi ?
Nous reviendrons sur cette affaire qui est d’ors et déjà une atteinte grave à la presse libre et participative.
En attendant, le collectif continue bien sûr de gérer le média, et, avec d’autres, soutient Gé.
Le collectif d’animation de RICOCHETS
– Procès de Gé prévu le 03 novembre au tribunal de Valence (report possible)
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