reçu par mail / mardi 7 juillet 2020
Le 14 juin, devant l’Université autonome Benito Juarez, à Oaxaca, plusieurs groupes anarchistes ont protesté contre la violence de l’État, en souvenir des manifestations de 2006, quand les forces de police avaient assassiné plusieurs personnes. Les manifestants ont rappelé les meurtres de jeunes gens dans l’État de Oaxaca, comme Alexander, 16 ans, et Diego E.L.P., 20 ans, ainsi que d’autres militants tués dans la région.
Alexander a été assassiné le 9 juin, dans la ville de Vicente Camalote, au nord d’Acatlán de Pérez Figueroa, alors qu’il était sorti avec trois jeunes pour acheter quelque chose à boire. Le groupe a été pris pour cible des tirs venant d’une voiture de la police locale.
Les manifestants ont bloqué des deux côtés l’Avenida Universitaria, avec des barricades enflammées, ils ont tagué des slogans sur les murs, comme « la police viole et assassine » et « nous sommes votre pire cauchemar », ainsi que le symbolisme anarchiste. Des agences bancaires, des panneaux de signalisation et des biens publics ont été attaquées, tandis que des épiceries ont été pillées et leurs produits distribués dans la rue. Aussi, les journalistes ont été éloignés violemment.
Ces événements s’ajoutent à la série de violentes protestations contre la police, à différents endroits du pays, comme Guadalajara, Mexico, Xalapa et San Luis Potosi, où des groupes anarchistes et d’autres manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s pour donner une réponse anarchiste et violente, dans les rues.
Vive l’émeute et l’expropriation !
Vive le vandalisme !
Pour la propagation de l’attaque, de la révolte et des groupes d’affinité anarchiste !
Pour la coordination informelle !
Restons attentif.ve.s et ingouvernables !