Louviers (Eure) : Comment fêter le chantier de la nouvelle gendarmerie
La Dépêche de Louviers / lundi 29 juin 2020
Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 juin 2020, Louviers, dans l’Eure, a connu « plusieurs séquences de violences urbaines », selon les termes employés par la police. Cela a commencé peu après minuit, rue de Belgique, dans le quartier de Maison-Rouge. Une quarantaine de personnes se trouvait face au chantier de la nouvelle gendarmerie, où elles tiraient des feux d’artifice et ainsi « gênaient la tranquillité publique ».
Plus tard vers 1h, rue de la Salle du Bois, dans le quartier des Acacias, des riverains ont signalé la présence d’une vingtaine d’individus portant des capuches ou ayant le visage dissimulé. À l’arrivée des policiers, ces personnes tentaient de desceller le portail d’une habitation. Quelque temps avant, elles étaient parvenues à desceller de gros bacs carrés servant de jardinières.
Aux alentours de 2h30 environ, des habitants de l’avenue des abattoirs (non loin des Acacias) ont signalé des « individus suspects ». Entre 20 et 30. Vraisemblablement, ils attendaient la police. Des hurlements ont accompagné leur arrivée tandis qu’une pluie de projectile s’abattait sur le véhicule des fonctionnaires.
Ce dernier épisode n’a fait aucun blessé. Aucune interpellation n’a eu lieu pour l’instant. Une enquête a été ouverte après les événements de cette nuit. Ils pourraient avoir un lien avec une interpellation qui a eu lieu le 20 juin 2020. […]
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Alès (Gard) : Feux de la Saint-Jean contre les flics
Midi-Libre / mercredi 24 juin 2020
Dans la nuit de mardi à mercredi, une centaine de personnes s’est réunie dans le quartier de Rochebelle, à Alès, et a incendié une dizaine de conteneurs à poubelle. Selon la police, il s’agirait d’une fête improvisée afin de célébrer la St-Jean.
Une première patrouille de policiers du commissariat d’Alès qui s’était rendue sur place, a été caillassée par les individus avant de recevoir le renfort de la Brigade anti-criminalité. Pour se dégager, les policiers ont dû faire usage de deux grenades lacrymogènes. D’importants renforts envoyés par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) sont arrivés sur zone avant que le calme ne revienne.
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Mayotte : Guerre d’usure contre les bleus
extrait du Journal de Mayotte / mardi 30 juin 2020
Les violences se suivent et se ressemblent tristement. Depuis vendredi chaque jour apporte son lot de violences urbaines, à Doujani, M’Tsapéré ou encore Kawéni. A chaque fois, le mode opératoire est similaire, des jeunes bloquent la route pour provoquer l’intervention de la Bac de nuit et du GSP. » A chaque fois trois d’en eux se présentent aux fonctionnaires pour se faire contrôler et une meute derrière se met à caillasser » décrit Bacar Attoumani du syndicat Alliance Police Nationale.
Des guet-apens usants pour les fonctionnaires. Depuis vendredi, il y a eu chaque jour un blessé dans les rangs de la police, deux ont été atteints à la jambe, et le troisième à l’oeil. Tous les trois sont en arrêt suite à leur blessure indique le syndicat Alliance. […]
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Lons (Jura) : L’art du guet-apens anti-flic
Le Progrès / vendredi 19 juin 2020
La police et les pompiers ont été victimes d’un véritable guet-apens, ce jeudi soir.
Attirés dans le quartier de la Marjorie, à Lons, par un feu de palettes, ils ont essuyé
des jets de projectiles. Le traquenard n’a pas fait de blessé, mais deux véhicules ont
été légèrement endommagés.
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Fontainebleau (Seine-et-Marne) : Obtempérer ? Jamais !
La République de Seine-et-Marne / mardi 23 juin 2020
Le lundi 22 juin, dans l’après-midi, un automobiliste a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle de police, à Fontainebleau. Son véhicule a été retrouvé un peu plus loin, vers 20 h 20, square des Glières, dans le quartier du Bréau.
C’est alors que le conducteur recherché a rameuté une quinzaine d’individu hostiles qui ont caillassé et insulté les policiers. L’un d’eux a même dégradé une voiture de la brigade anticriminalité en portant un coup dans la portière.
Les forces de l’ordre ont dû riposter avec du gaz lacrymogène. Il n’y a pas eu d’interpellation.
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Rillieux-la-Pape (Rhône) : Cibles les caméras, les yeux des flics
Le Progrès / dimanche 21 juin 2020
Des débordements sont en cours ce dimanche soir dans le quartier des Alagniers, et ce depuis le début d’après-midi. Le feu mis à un caddie a marqué le retour des hostilités. Tandis que les forces de police restent sur place, des jeunes sont regroupés rue Jules-Michelet avec l’intention de s’en prendre à une caméra de vidéosurveillance.
Déjà samedi soir, la police municipale est intervenue après l’incendie d’une autre caméra, toujours dans ce quartier des Alagniers.
Prises à partie par une vingtaine de jeunes, les forces de l’ordre avaient riposté pour se défendre et reçu le renfort d’effectifs de la police nationale. Des compagnies d’intervention avaient ensuite patrouillé pour éviter des débordements.
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Rillieux-la-Pape (Rhône) : Et ça continue
20 Minutes / vendredi 26 juin 2020
Cinq individus doivent être jugés ce vendredi en comparution immédiate à Lyon pour des violences à visage masqué sur des policiers. Les faits remontent au 8 mai, pendant le confinement. Suite à un appel passé au 17 pour signaler un différend conjugal, des policiers de Rillieux-la-Pape sont tombés dans un guet-apens, apprend-on ce jour auprès de la Sûreté du Rhône. L’histoire, semble-t-il, avait été inventée de toutes pièces pour les attirer sur place, où les attendait une trentaine d’individus.
Au moment de leur départ et après vérification des faits, qui se sont « avérés sans suite », les agents ont été pris à partie par ces individus, dont certains avaient le visage dissimulé. Insultés, ils ont également été la cible de projectiles, précise la Sûreté du Rhône. Des renforts ont été dépêchés sur place, dont des CRS, et les policiers ont dû faire usage de grenades lacrymogènes et de moyens de défense pour se dégager. Le tout a duré une heure et demie.
Il n’y a aucun blessé ce soir-là. L’enquête, effectuée par la BSU de Rillieux, a permis d’identifier et d’interpeller, jeudi à l’aube, un adolescent de 14 ans et cinq hommes, âgés de 18, 20, 27 et 37 ans
« Tous ont nié leur participation malgré la présentation des images de vidéos surveillance et la découverte à leurs domiciles respectifs de vêtements portés au moment des faits », indique la police lyonnaise. Le mineur doit être présenté ce jour au juge des enfants.