Indymedia Nantes / mercredi 24 juin 2020
En mai, nous aussi, nous avons fait ce qu’il nous plaisait. Nous avons mis le feu à une antenne relais.
Nous voulions participer à la joyeuse vague qui s’est répandue à travers le monde contre la technologie. Parfois le pouvoir, par la voix des médias, choisit de ne pas parler de certaines choses, pour différentes raisons ; c’est ce qui s’est passé dans ce cas et qui nous fait espérer que de nombreuses actions contre la domination, non relayées, non revendiquées, ont été réalisées au cours de cette période…
Il est clair que les opérateurs téléphoniques participent activement au bon fonctionnement de l’ordre capitaliste. Les antennes relais sont depuis longtemps des outils répressifs importants pour surveiller et contrôler les communications et les déplacements. Et lorsque l’Etat décide que la seule forme de communication autorisée doit être virtuelle, l’importance des technologies est encore augmentée. De fait, notre envie de les attaquer aussi.
Dans une période où l’Etat, les citoyens, les citoyennes cherchaient à nous empêcher de sortir, il a été possible de préparer cette attaque. Ça nous a fait plaisir de capter que lorsque les mailles se resserrent, des interstices se révèlent malgré tout.
On envoie toute notre solidarité à celles et ceux que touche la répression, qu’ils ou qu’elles soient incarcérées, sous bracelet, en controle judiciaire, sous surveillance ou recherchées.
Solidarité avec les anarchistes visées par l’opération byalistok.