Noticias de la guerra social / mardi 14 avril 2020
Dans la nuit du 9 mars, un grand vacarme a secoué le secteur d’Isla Teja, à Valdivia [ville dans le sud du Chili, à environs 750 km de la capitale Santiago ; NdAtt.].
Sa cause ? Un extincteur rempli de poudre noir a explosé dans un talus à l’arrière des baraquements d’été des Carabineros ; il a détruit une partie du mur, remué la terre et les buissons et jeté des éclats sur un baraquement, en causant des dégâts mineurs à son intérieur.
Une feuille manuscrite a été trouvée sur les lieu. Elle déclarait : « Pour tous nos mortes et nos proches emprisonnées pour avoir lutté, arrivent celles qui se luttent ».
Le personnel du LABOCAR [la « police scientifique » des Carabineros de Chile ; NdAtt.] et du GOPE [les démineurs des Carabineros ; NdAtt.] est rapidement arrivé pour effectuer des expertises dans le secteur, sans que personne soit interpellé.e. Le lendemain, le préfet de la région, César Asenjo, a déposé une plainte en vertu de la Loi de la sécurité de l’État.