reçu par mail / samedi 29 février 2020
Après un mois de détention, pour notre compagnon Gabriel, arrêté le 25 janvier dernier au Portugal, le tribunal de Guimaraes a donné un avis favorable à son extradition en Espagne.
Cela ne nous surprend pas, étant donné la soif de vengeance que la juge Mercedes Navarro, du tribunal n° 2 de Gérone, veut assouvir contre Gabriel. Il s’agit de la même juge qui, en mai 2016, a averti le directeur de l’époque de la prison de Dueñas (Palencia), pour qu’il cache l’ordre de libération immédiate de Gabriel, qui, après trois semaines de « séquestration », a enfin goûté à la liberté le 16 juin (à cause de cela, Navarro a été dénoncée pour « prévarication »).
La dite Navarro n’a jamais arrêté, pendant ce dernier mois, de faire pression sur le Portugal afin que ce « très dangereux individu » lui soit remis.
On rappelle que l’objectif de la défense est avant tout la libération de Gabriel, en vertu du « principio de especialidad » (suivant lequel Gabriel a été libéré, il y a quatre ans, et qui n’a pas perdu sa validité juridique) et, en tout cas, éviter son extradition, étant donné que Gabriel a récemment obtenu la nationalité portugaise (le Portugal ne peut pas extrader un citoyen « à lui »).
Ni le « principio de especialidad », ni sa nationalité portugaise ont été pris en compte par le tribunal de Guimaraes, qui s’est limité à nous donner raison pour ensuite conclure qu’il faut procéder à l’extradition (c’est à dire qu’il ne peut pas rester indifférent face à la pression de la juge Navarro).
L’avocat est en train de présenter un recours auprès du tribunal supérieur de Lisbonne et jusqu’au quand celui-ci n’aura pas statué (dans quelques semaines) Gabriel restera enfermé dans les locaux de la police judiciaire de Porto.
Continuons à exprimer toute notre solidarité à son encontre… et que celle-ci ne reste pas un simple mot.
Liberté pour Gabriel !
Liberté pour tou.te.s !
Vive l’anarchie !
Pour lui écrire :
Gabriel Pombo Da Silva
EPPJ Porto
Rua Assis Vaz, 109
4200-096 Porto (Portugal)