Buenos Aires (Argentine) : Action en solidarité avec la révolte au Chili

Contra Info / mardi 11 février 2020

ALLONS-Y, BORDEL, ET BRÛLONS TOUT ! (A)

« La mort n’arrive pas
a ramener les morts
quand ils ne sont pas les siens… »
Sergio Terenzi (Urubu)*

La douce nuit et le feu complice sont nos meilleur.e.s allié.e.s. Nous en avons assez – depuis longtemps – des caquètements inoffensifs. Nous sommes dangereux.ses, et nous sommes partout. Le moment d’attaquer est maintenant ou jamais, compas… Le Chili tombe en miettes, ce qui nous rend heureux.ses ; et nous encourage à étendre le conflit, de l’autre côté des Andes. On a urgent besoin de décision, de courage et d’action directe sous de nombreuses formes. N’hésitons pas à nous joindre à leur lutte héroïque dès maintenant.

Sur le territoire que l’État argentin pourri essaye (sans succès…) de contrôler, après d’innombrables actions de vengeance pour le lâche assassinat de notre compagnon Santiago Maldonado, les choses semblent s’être « calmées », depuis un peu de temps. Brisons la prétendue trêve et continuons à faire de nos rêves de libération totale le pire cauchemar du pouvoir : de ce nouveau gouvernement pseudo-progressif, nous ne voulons voir qu’une montagne de cendres !

Au petit matin du 26 janvier, dans une petite ville balnéaire de la province de Malos Aires**, deux conteneurs ont commencé à cracher une dense colonne de fumée noire et immédiatement des flammes incontrôlables se sont élevées de l’intérieur. Nous nous sommes arrêtés peu loin, pour profiter de la combustion. Une patrouille de police est arrivée rapidement, bouclant la zone, mais il était trop tard. Satisfait.e.s, nous avons quitté l’endroit avec le cœur qui battait.

Nous l’avons fait pour commémorer les 100 JOURS de révolte anarchiste ininterrompue, sauvage et incontrôlée de nos compas qui sont juste là-bas ; accolades amoureuses et insurrectionnels pour eux/elles tou.te.s ! Une rage indicible est ce que nous ressentons pour tant de morts, d’emprisonnements, de mutilations, de viols et de persécutions. Mais rien n’est fini tant que le soleil de l’Acracia brille sur nous ; et nous aiguisons la fureur, destructrice, de tout ce qui tente de nous maintenir en esclavage.

Que cette année 2020 marque un point de NON-RETOUR dans la guerre sociale mondiale. Multiplions l’offensive anti-autoritaire où que nous soyons ; avec la conviction que nous ne sommes pas seul.e.s, et qu’ils ne pourront pas nous attraper (facilement), si nous préparons avec soin chaque geste de lutte… Que chaque groupe soit présent dans son secteur, en déclenchant les alarmes et en mettant en échec leur putain de « paix », toute fictive. Cela ne s’arrête pas. Liberté ou mort : on y va.

Ils voulaient nous voir redoutables : nous sommes pires !
Vive l’anarchie et vive l’internationale noire

Cellule Pampa Libre – Avant M.A.K.(i)- FAI/FRI

 

Notes d’Attaque :
* Sergio Terenzi « El Urubú » était un compagnon qui est mort le 6 juin 1996, dans un conflit à feu avec la police argentine.
** Jeu de mot entre Buenos Aires, « bons vents » et Malos « mauvais »

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