Act for freedom now ! / dimanche 9 février 2020
Comme on le sait, trois compas (K. Athanassopoulou, D. Valavani et G. Michailidis) ont été arrêté.e.s mercredi 29 janvier à 9h30 à Athènes.
Depuis le moment de leur arrestation jusqu’à 19h00, elles/il n’ont pas eu le droit de contacter personne. Le lendemain, les deux compagnonnes ont été soumises à un violent prélèvement d’échantillons de leurs ADN, tandis que la police possède déjà l’ADN de Michailidis.
En particulier, Dimitra Valavani, a été frappée, alors que les policiers étaient au courant qu’elle avait déjà une blessure à la tête. Sa demande réitérée d’appeler son médecin a été rejetée à plusieurs reprises. Au lieu de cela, au bout de 3 heures elle a été conduite à l’hôpital, où on lui a fait passer des examens inutiles.
Pendant l’interrogatoire, tou.te.s les trois ont refusé toute collaboration. Le lendemain, elles/il ont été présenté.e.s à un enquêteur et à un Procureur, devant lesquels elles/il ont déclaré qu’elles/il sont anarchistes.
Il faut noter qu’en plus des perquisitions habituelles à leurs domiciles, la police anti-terrorisme est entrée à deux reprises dans la maison du grand-père de Dimitra, qui a ensuite fait l’objet d’un prélèvement d’ADN.
Les trois compas restent fort.e.s psychologiquement et donneront des informations plus complètes lorsqu’elles/il parviendront à faire sortir un communiqué (les présentes informations sont issues d’un appel téléphonique du 6 février).
Force à Dimitra Valavani, Gianni Michailidis et Konstantina Athanasopoulou.