Des mauvais moments pour les bleus (fin janvier 2020)

Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) : Contre la caméra, les pompiers et les flics

InfoNormandie / lundi 20 janvier 2020

Des sapeurs-pompiers et des policiers ont été pris à partie par un groupe d’un dizaine d’individus à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen (Seine-Maritime).
La scène s’est déroulée samedi 18 janvier, vers 20h30, dans le quartier de la rue Daniel Serano. Dans un premier temps, le centre opérationnel départemental d’incendie et de sécurité (Codis) est avisé par un témoin que des individus ont mis le feu au mât supportant une caméra reliée au dispositif de vidéo-protection de la ville.
Les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux, mais ils sont immédiatement accueillis par des tirs de mortier d’artifice. Aucun d’entre eux n’est directement touché par les projectiles.

Les soldats du feu sollicitent alors le concours de la police pour sécuriser l’intervention dont la finalité est d’éteindre le feu. À leur tour, en arrivant sur place, les fonctionnaires de la brigade anti-criminalité (BAC) sont la cible de tirs de mortier. Dans les deux aucun blessé n’est à déplorer.

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Saint-Denis (La Réunion) : Ça continue, avec des bonnes idées en plus !

Clicanoo / vendredi 17 janvier 2020

La manifestation voulue « pacifique » de l’après-midi dans le quartier a laissé place à la tombée de la nuit aux incendies et aux affrontements avec les forces de l’ordre. Vers 20 heures, les premières poubelles s’embrasaient sur les voies d’accès de l’allée cocos. Préparés à ce que la situation dégénère, les policiers ont été mobilisés en nombre sur place, sous les ordres du commandant Charles Albert Chassagne et du nouveau directeur adjoint Laurent Fraysse.

Pas moins d’une cinquantaine d’agents de la compagnie départementale d’intervention, une demi-douzaine de fourgons, et une unité canine ont gagné mètre après mètre du terrain sur les quelques 70 individus munis d’un stock impressionnant de galets pour l’endroit. A coups de tirs de lacrymogène, les forces de l’ordre ont fait reculer les caillasseurs et permis ainsi aux pompiers d’éteindre les feux de poubelle allumés tout le long de l’allée et sur les voies alentour. Une fois dépassé le rond-point où s’étaient réunis les jeunes venus manifester leur soutien à Miguel [le gars qui a eu un accident de moto lors d’une course-poursuite avec les flics, le samedi 11 janvier ; NdAtt.] l’après-midi, les policiers ont vu dévaler dans la pente voisine une voiture enflammée, alors que de l’autre côté des individus recommençaient à les caillasser.
Les casseurs semblaient disposer d’autres épaves de voitures à lâcher sur les forces de l’ordre. La situation qui restait tendue aux alentours de 23 heures, semblait néanmoins sous contrôle.

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La Courneuve (Seine-Saint-Denis) : Poulets presque grillés

Le Parisien / mercredi29 janvier 2020

Ils ont vu la mort en face. Aspergés d’allume-feu et menacés par un homme tenant un briquet à la main, quatre policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) affectés à La Courneuve auraient bien pu finir brûlés vivants, ce mercredi, en milieu d’après-midi.
Les fonctionnaires se trouvaient au beau milieu de la cité des 4 000, dans un sas de parking situé rue du 17 octobre 1961. « Ils ont suivi un guetteur dans un lieu connu pour abriter un trafic de stupéfiants et se sont retrouvés dans un espace confiné, avec, au-dessus d’eux, des escaliers », relate une source policière.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect, dont ils perdent alors la trace, s’empresse d’aller acheter le liquide inflammable au centre commercial de La Tour, situé à proximité, et de revenir pour asperger les policiers aux pieds et dans les jambes. « Je vais vous cramer ! », leur aurait-il lancé.
Le lieu est une souricière. Dans l’impossibilité d’utiliser leur arme de service « par peur de provoquer une étincelle fatale », et effrayés de se retrouver dans un guet-apens, les fonctionnaires arrivent à faire marche arrière et appellent des renforts. Le suspect sera interpellé dans la foulée, et la bouteille d’hydrocarbure retrouvée dans une poubelle à proximité. Contacté, le parquet a indiqué que l’homme, âgé, de 23 ans, est ce mercredi soir en garde à vue.

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Centre de rétention administrative de Nîmes : Il n’allait se laisser faire comme ça

Objectif Gard / 23 janvier 2020

Un homme qui allait être expulsé du territoire après des décisions de justice, a dégradé mercredi la pièce où il était retenu au centre administratif de Nîmes (CRA). Lorsque les policiers ont essayé de le calmer, il aurait insulté, menacé et blessé des fonctionnaires du CRA. Un policier a une ITT de 5 jours suite à ces événements, un autre 3 jours. Le mis en cause a été placé en garde à vue au commissariat de Nîmes pour des menaces de mort et des violences.

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Montévrain (Seine-et-Marne) : Doigts cassés pour les bleus

extrait du Parisien / vendredi 24 janvier 2020

Un auriculaire et un annulaire fracturés. Jeudi en fin d’après-midi, vers 17 heures, deux policiers de la BAC de Chessy ont été blessés chacun à un doigt de leur main gauche lors d’une interpellation musclée. Les fonctionnaires étaient en train de procéder à un contrôle d’identité dans un hall d’immeuble de l’avenue de la Société des Nations à Montévrain quand la situation a dégénéré.
L’un des individus ne s’est pas laissé faire et dans la bagarre pour le maîtriser, les deux policiers ont donc été blessés. L’homme, âgé de 24 ans et déjà très connu des services de police, a été placé en garde à vue au commissariat de Chessy et a reçu une COPJ pour le mois de mars. […]

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Farébersviller (Moselle) : Visite à domicile chez les gendarmes…

France Bleu / mardi 7 janvier 2020

L’attaque de la gendarmerie a duré une dizaine de minutes dans la nuit de samedi à dimanche. Dix à quinze jeunes, le visage dissimulé, se sont rendus vers 1h30 du matin sur le côté de la gendarmerie, là où se trouvent les logements de fonction des militaires. Ils ont lancé des pavés et des mortiers de feux d’artifice en direction des habitations tout en insultant les policiers et en criant « venez nous chercher » selon une source judiciaire. Des gendarmes réveillés par le bruit et des membres de leurs familles ont assisté à la scène depuis les fenêtres. Il n’y a pas eu de blessé.
Les jeunes sont ensuite partis en direction de la cité de Farébersviller, quelques minutes après l’attaque des poubelles se sont embrasés dans le quartier. Selon une source judiciaire, le but des assaillants était semble t-il d’attirer les gendarmes pour les piéger dans le quartier. […]

… mais attention à leur réponse

Le Républicain Lorrain / jeudi 23 janvier 2020

Ils devaient être présentés mercredi en comparution immédiate au tribunal de Sarreguemines mais leurs avocats ont demandé un renvoi d’audience. Trois jeunes âgés de 18 à 20 ans, originaires de Farébersviller et sans antécédents judiciaires, sont soupçonnés d’avoir commis les actes de vandalisme qui ont été perpétrés contre la gendarmerie de Farébersviller , dans la nuit du 4 au 5 janvier. […] En attendant la nouvelle audience qui se tiendra en mars, les trois jeunes ont été laissés libres et placés sous contrôle judiciaire.
Pour juger de l’affaire, le tribunal pourra s’appuyer, entre autres, sur plusieurs éléments rassemblés par les enquêteurs de la compagnie de Forbach. En effet, des traces ADN mettant en cause le premier suspect ont été retrouvées sur l’un des pavés lancés dans la cour de la gendarmerie. Le jeune homme a d’ailleurs reconnu avoir participé aux événements de cette nuit de janvier. Les deux autres suspects auraient, eux, été confondus pour l’un par son ADN, pour l’autre par un témoignage probant. Cependant, les deux jeunes hommes contestent formellement les faits qui leur sont reprochés. […]

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Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes : De la pisse pour ls matonnes

actupenit / vendredi 31 janvier 2020

Ce jeudi 30 janvier 2020 une surveillante du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes a été victime d’une humiliante agression de la part d’une détenue placée au quartier disciplinaire.
Il était 8 h 15 quand une détenue a appelé la surveillante de ce quartier afin d’obtenir une couverture supplémentaire et des claquettes. La fonctionnaire lui a apporté les affaires demandées, mais une fois les objets remis, la détenue, qui avait prémédité son agression lui a lancé un bol d’urine en plein visage.
La détenue ne s’est pas arrêtée là. Elle lui crachera également au visage. Une surveillante qui interviendra en renfort sera également victime d’un jet d’urine.

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Montpellier : On garde les cafards, mais virez-nous les poulets !

France Bleu / jeudi 30 janvier 2020

[…] Les travaux de l’été dernier n’y ont rien fait, le commissariat de la Mosson à Montpellier est toujours infesté de cafards. C’est un problème récurrent, mais cette fois, les agents ont voulu marquer le coup pour alerter leur hiérarchie : le commissariat est resté portes closes une partie de la journée de mercredi. Le bâtiment va fermer de nouveau ce vendredi 31 janvier, le temps de mener une énième opération de désinsectisation.
Les syndicats dénoncent des conditions de travail indignes pour la trentaine de policiers rattachés à ce bureau. Cela pose même un problème de sécurité, selon lui, car les blattes ont infesté le système d’alarme du bâtiment […]
Mais dans ce poste ouvert il y a 12 ans au pied d’une barre d’immeuble, les problèmes s’accumulent. « Au point de rendre la situation invivable », selon Rémy Alonso représentant départemental d’Alliance.
« Les collègues sont victimes de dégradations sur les voitures personnelles : rayures, portière enfoncée, pneus crevés. Plus grave, des agressions quand ils sortent du boulot la nuit… » En novembre dernier, une policière a été caillassée alors qu’elle sortait du poste à scooter. […]

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Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) : Les flics, on vous connaît

actuVal-de-Marne / lundi 20 janvier 2020

« Je te connais bien, je vais te brûler », « fils de p*te »… Plusieurs tags ont été découverts ce lundi sur la façade d’un immeuble du quartier de la Peupleraie à Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne. Ils visaient plusieurs policiers du commissariat de la ville.
Selon RTL, les prénoms de cinq policiers, ainsi des numéros d’immatriculation de leurs véhicules de service, figuraient à côté des insultes et autres menaces de mort.
Une enquête est ouverte. Les policiers de Boissy-Saint-Léger n’en sont pas à leur première attaque : en décembre dernier, le commissariat avait déjà été la cible de jets de projectiles. […] En mai 2019, le commissariat avait aussi été attaqué à l’acide.

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