Act for freedom now ! / mercredi 22 janvier 2020
Vendredi 17 janvier […], nous avons attaqué le bureau local de Néa Dimokratía à Petrálona [quartier du sud-est d’Athènes ; NdAtt.], avec des cocktails Molotov et des pierres. Cela même si le bureau était en grande partie recouvert de plaques en métal.
Il est clair que le régime de l’oligarchie grecque est notre ennemi, du coup cibler le bureau de Néa Dimokratía n’était qu’une partie de nos contre-attaques vis-à-vis du régime. Syriza et Néa Dimokratía sont les mêmes marionnettes dans les mains du régime de l’oligarchie grecque. Nous pensons que la réponse à la violence d’État est de rendre la violence à l’État, par tous les moyens que les compas jugent appropriés.
Nous vivons en 2020 et les flics sont armés jusqu’aux dents avec différents types d’armes, ce n’est donc pas comme il y a 500 ans, quand on pouvait probablement faire face aux soldats de l’État avec du feu et des pierres. Du coup les nécessités de la lutte d’aujourd’hui devrait créer de nouveaux groupes de résistance au sein du mouvement, armés de façon adéquate avec des armes modernes, qui pourraient riposter à la violence de l’État, au niveau qu’ils ont utilisé contre nous, comme lors les meurtres d’Alexis Grigoropoulos, de Zak et d’autres.
La révolution sociale aura lieu à partir de la lutte des travailleur.euse.s, quand les travailleur.euse.s cesseront de travailler et feront des émeutes dans les rues. Cependant, la préparation de la révolution sociale comprend deux grand types de combat qui se complètent l’un l’autre : la lutte armée qui, constitué par des groupes fermés, doit faire partie d’un mouvement de résistance et la lutte au niveau public, qui rend possible à tout le monde de s’y joindre, comme les collectifs, les manifestations et les squats, qui représentent ouvertement la lutte face à la société.
Les patrons sont des patrons, peu importe qu’ils soient de gauche ou de droite.
Force et solidarité à notre compagnon recherché Dimitris Chatzivasileiadis.
Anarchistes