L’Obs / vendredi 6 décembre 2019
Les rares TGV circulant entre Paris et Marseille sont détournés ce jeudi 5 décembre sur la voie classique après le « sabotage », selon le préfet de la Drôme, d’une installation électrique alimentant la ligne à grande vitesse au niveau de Chabrillan, au sud de Valence.
Selon « le Dauphiné », une alarme automatique s’est déclenchée tôt ce matin. Quand un agent d’astreinte est arrivé sur place, vers 6 heures du matin, l’incendie était actif. « Plusieurs mètres de câbles de signalisation ont été retrouvés brûlés, rendant impossible l’utilisation de la ligne à grande vitesse entre Paris et Marseille », précise le quotidien.
Le préfet Hugues Moutouh a fait le lien avec la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites […]
Selon un porte-parole de la SNCF, un incendie volontaire s’est déclaré jeudi « de bonne heure sur une installation de sécurité qui a donc coupé l’alimentation électrique de la voie ».
Pompiers, gendarmerie et techniciens de l’entreprise ferroviaire sont sur place. La SNCF, qui affiche sa « tolérance zéro envers ces actes de malveillance », va porter plainte « dès aujourd’hui ». « Nous sommes encore en phase de diagnostic et il n’est pas possible de donner un délai pour un retour à la normale », a ajouté le porte-parole.
Selon France Bleu, « Entre 5h30 et 6h du matin, ils ont fracturé le coffret électrique, peut-être tenté de l’incendier. Puis ils ont soulevé une plaque au sol qui protège des câbles électriques et y ont mis le feu. C’est l’alimentation électrique du dispositif de sécurité de la ligne qui a été touchée.«