de.indymedia.org/ jeudi 24 octobre 2019
Le 22 octobre 2019, nous avons mis le feu à une grosse Audi, dans l’entrée d’une résidence au 49 de la Tornquiststrasse, à Hambourg Eimsbüttel, là où vit Jan Pörksen, chef de la Chancellerie du Sénat de Hambourg. Il y avait une distance de sécurité suffisante avec la maison, personne n’a été mis en danger.
Nos cœurs affamés battent plus vite, car de Glücksburg à Munich, de Wuppertal à Zwickau, l’arrestation des trois de la Parkbank, début juillet, a été perçue comme une attaque contre des structures militantes à Hambourg et en Allemagne et elle a reçu une réponse solidaire. Des cœurs brûlants font crépiter une pluie de feu sur les véhicules et les bâtiments du régime pénitentiaire, de la police et d’entreprises de sécurité, des multinationales et du « secteur du logement ». Hambourg a eu besoin d’un peu de temps pour commencer, mais en septembre et octobre des attaques ont été lancées contre le poste de police de Volksdorf, SPIE, Steg et d’autres acteurs de la gentrification.
Les trois compas de la Parkbank n’ont pas des milliers d’abonné.e.s ou de « j’aime » sur les réseaux asociaux, mais elle/ils jouissent d’une réputation charmante et militante dans les milieux insurgés et ils/elle ont maintenant disparu des luttes en cours. Mais tant que le patriarcat et le capitalisme continueront leur spectacle misérable et meurtrier, les gens continueront à les combattre.
Les flics ont fait écrire à la presse au service de l’État que ce coup répressif avait touché le cœur du milieu anarchiste. Nous attaquons maintenant les chefs du gouvernement de la ville de Hambourg. Le conseiller d’État Pörksen est dans une position clef de la politique gouvernementale : à travers la Chancellerie du Sénat, il coordonne les travaux du Sénat et des autorités spécialisées. Les puissant.e.s envoient leurs sbires forcer les portes des logements en colocations de personnes de gauche et menacer les habitant.e.s avec des armes dégainées, pendant qu’ils fouinent dans leurs affaires. Nous allons les déranger dans leurs refuges.
« Si se battre pour la liberté est un crime, l’innocence serait vraiment le pire de tout » , ont déclaré les anarchistes belges faisant face à la répression.
Solidarité avec les trois de la Parkbank
Libération immédiate pour les deux de la Parkbank et Loïc, qui sont en détention préventive.