Bite Back / mardi 15 octobre 2019
Étant adeptes de ballades nocturnes en forêt (on y trouve souvent des installations appartenant à d’immondes humain.e.s comme notre cible du jour), nous sommes tombé.e.s en pleine nuit dans le centre de la France sur des volières immenses où des perdrix destinées à être massacrées par des chasseur.euse.s étaient séquestrées.
Nous avons donc décidé de les aider à s’évader dans la nuit du 10 au 11 octobre.
A notre grande surprise, des tags antispécistes étaient déjà visibles sur le lieu (est-ce que l’éleveur appréciait cette déco contestataire ?), nous n’étions donc pas les premièr.e.s à rendre visite à ce déchet.
Armé.e.s de notre courage et de nos outils légendaires d’activistes (des pinces coupantes) nous voilà en train de découper le grillage de la volière avec détermination. Après ce laborieux travail, nous nous rendions compte 5 minutes plus tard qu’il y avait en fait une porte non verrouillée donnant sur l’enclos à 2 mètres de là… Bon, ça arrive. Sans plus tarder nous nous attelons, à l’aide de cutters, au démantèlement du filet surplombant la prison.
Une fois cette tâche terminée nous continuons notre petite visite, ouvrant chaque porte que nous croisons et prenant aussi le temps de poursuivre notre atelier découpage de filet sur un autre enclos.
Après avoir bien bousillé le lieu, nous enfilâmes notre casquette de décorateur.ice.s d’intérieur et nous entreprîmes de laisser notre patte artistique en ajoutant modestement « AGAIN » sur l’œuvre déjà existante laissée par les précédent.e.s camarades qui énonçait « ALF SAYS HI ».
L’essentiel était de nous assurer de la libération d’un maximum de personnes détenu.e.s dans ce lieu sordide, nous avons donc aidé les perdrix à prendre leur envol en les guidant hors de leurs prisons et les avons vu s’échapper par centaines vers la forêt.
Nous espérons qu’après ces quelques visites, les tortionnaires qui exploitent ces personnes s’endormiront la peur au ventre en appréhendant notre prochain assaut. Tant qu’il y aura des chasseurs il faudra des gens pour les chasser.
Si ce n’est pas toi, qui ? Si ce n’est pas maintenant, quand ?
Nous devons tous.tes aller sur les lieux d’oppression des autres animaux exploités pour les aider concrètement et pour avoir une chance de mettre fin au spécisme.
Nous reviendrons.