Bite Back / mardi 24 septembre 2019
Dans la nuit du 18 au 19 septembre, en région parisienne, un élevage de faisan.e.s a été saboté et des personnes se sont échappées.
Un groupe d’activistes s’est introduit dans un élevage afin de pouvoir rendre la liberté a des faisan.e.s élevé.e.s spécifiquement pour la chasse. La chasse ayant déjà commencé, ce n’est que leur offrir une avance sur les lâchés déjà prévus par les chass.eurs.euses dans l’espoir qu’iels puissent s’enfuir assez loin et ne pas subir les conséquences mortelles de ce qui n’est pour leurs oppress.eurs.euses qu’un loisir…
Le lieu a été trouvé par image satellite en cherchant des grands espaces verts en campagne, parsemés de petits traits disposés en lignes droites (les poteaux supportant le filet des volières) : image satellite caractéristique des élevages en volières pour la chasse.
Des pinces coupantes puissantes ont été utilisées afin de pénétrer rapidement dans l’enclos. Il y avait dans un premier temps un enclos qui encerclaient les volières. Il a fallu d’abord l’ouvrir afin d’accéder à ces dernières. Ensuite, de la même manière, les activistes sont entré.e.s dans la volière et ont sectionné une grande partie des filets surplombant l’enclos. Il y avait également des buissons à l’intérieur de l’enclos dans lesquels le filet s’accrochait au fur et à mesure qu’il se mettait à tomber. Quelques faisan.e.s refusaient de s’enfuir hors de l’enclos tandis que d’autres s’envolèrent à la première occasion. Certain.e.s se cachaient dans les buissons de l’enclos, et d’autres se prenaient les pattes et le corps dans le filet maintenant au sol. Il nous a fallu une quarantaine de minutes avant de pouvoir extraire la majorité de ces personnes qui n’ont aucun moyen de savoir le sort que les chass.eurs.euses leur avait réservé.
L’enclos faisait environ 900m2 et nous avons retiré la majorité du filet sur cette surface en le découpant avec des cutters et couteaux. Nous avons tenté au maximum de le rassembler pour le rendre le moins dangereux possible pour les faisan.e.s qui ne souhaitaient pas quitter l’enclos, et le moins entravant pour les celles et ceux qui voulaient s’échapper.
Pour finir, nous avons tagué « Stop Spécisme » sur l’abri en tôle que leurs futur.e.s assassin.e.s leur avait construit.
Nous avons passé environ 1 heure sur place et avons probablement permis à une centaine de personnes de prendre de l’avance sur leurs oppress.eurs.euses. Cependant, cet enclos faisait partie d’une dizaine d’autres présents sur ce domaine de chasse, et nous savons qu’il est possible que la plupart des personnes libérées cette nuit mourrons de diverses raisons liées à leur naissance et leur vie en captivité, ou seront rattrapées par les chass.eurs.euses.
Il n’existe pas de bonnes issues possibles lorsqu’il s’agit de porter assistance à un grand nombre de personnes nées en captivité, détenues par des personnes humaines voulant leur mort. Le spécisme et toutes les personnes qui en font l’apologie sont coupables de leur sort. Cette action avait pour but d’entraver les projets mortifères des propriétaires de cet élevage de chasse, et d’aider au mieux de nos possibilité les personnes qui y étaient détenues.
Rejoignez-nous. Aidons-les. Et exigeons l’abolition de toutes les dominations.