Ouest-France / vendredi 13 septembre 2019
Des inscriptions apposées à la bombe aérosol ont été découvertes, ce vendredi matin, à Rennes, sur les murs de la façade de la maison diocésaine. […]
« PMA pour toustes », « transphobes »… Plusieurs tags relatifs à la question de la procréation médicalement assistée (PMA) et hostiles à l’Église catholique ont été découverts ce matin, vendredi 13 septembre, sur les murs de la façade de la maison du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo, installée rue de Brest.
« Ce n’est pas l’affaire du siècle mais ce n’est pas vraiment agréable… », commente le père Nicolas Guillou, délégué épiscopal à l’information du diocèse. Les faits ont été constatés dès ce vendredi matin par la police nationale. « Une déclaration de dégradation d’un édifice affecté au culte a été déposée par l’évêché », précise le service communication du diocèse.
Ces dégradations interviennent dans le contexte des débats à l’Assemblée nationale relatifs à l’extension de la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes.
Aux côtés d’autres responsables religieux français, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque du diocèse de Rennes, a notamment été auditionné en commission à l’Assemblée nationale.
Président du groupe de travail bioéthique de la Conférence des évêques de France (CEF), auteur ou directeur de plusieurs ouvrages, Mgr Pierre d’Ornellas est l’un des responsables de l’Eglise catholique au premier plan sur le projet de révision des lois bioéthiques, dont la PMA est l’un des sujets.
Les dégradations découvertes ce vendredi, à Rennes, interviennent trois jours avant une importante soirée, organisée lundi 16 septembre, au Collège des Bernardins, à Paris.
Aux côtés de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la CEF, et des experts, Mgr d’Ornellas développera les positions de l’Église catholique sur la révision des lois bioéthiques, pour « comprendre de l’intérieur ses positions, qui sont d’abord pour le service du dialogue et pour le service de notre société tout entière ».