Bite Back / jeudi 29 août 2019
Dans la nuit du mercredi 28 août, nous, activistes antispécistes, avons saboté une volière où été détenu.e.s des centaines de faisan.de.s. Le grillage a été ouvert, les fils électrifiés sectionnés, et une partie du filet a été coupé.
Ces personnes allaient être vendues pour être tuées par des chasseur.euse.s très prochainement. Nous espérons qu’un maximum de ces prisonnièr.e.s ont pu s’échapper.
Nous avons une pensée pour toutes les personnes non humaines encore enfermées aujourd’hui, qui n’auront pas la chance de vivre en liberté avant d’être assassinées par les humain.e.s.
Nous ne sommes pas des héro.ïne.s, ceci n’est qu’un témoignage. Maintenant, il appartient à chaque antispéciste de passer à l’action et d’aider toutes les personnes victimes du spécisme, jusqu’à la libération totale.
Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides.
Nous n’oublions pas nos camarades animalistes qui subissent la répression, dont Matthias* toujours détenu en prison en Suisse depuis 8 mois maintenant.
* depuis Renverse.co : « le 29 novembre 2018, Matthias et une autre activiste sont envoyés à Champ-Dollon [la prison du canton de Genève; NdAtt.], soupçonné-e-s de dégradations matérielles à l’encontre de restaurants, boucheries et affiches spécistes. La 2ème activiste sera relâchée après une semaine de détention. Matthias* [nom d’emprunt; NdAtt.] y croupira jusqu’à ce jour. Mirabelle*, une 3ème activiste y sera incarcérée elle aussi durant un mois avant d’être libérée. » Le 29 juillet, sa détention préventive a été prolongée encore de deux mois.
*****
Mise à jour de mardi 3 septembre 2019 : ce qu’en en disent les journaflics
La Provence / samedi 31 août 2019
Pas besoin de chercher plus loin à reconstituer les faits, comme tout acte militant, celui-ci est revendiqué haut et fort. « Nous, activistes antispécistes, avons saboté une volière où étaient détenu.e.s des centaines de faisan.de.s. Le grillage a été ouvert, les fils électrifiés sectionnés, et une partie du filet a été coupé », peut-on lire dans un message posté en anglais et en français sur une plateforme internet du Front de libération des animaux.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’élevage de la Faisanderie du plan, rattaché au domaine Terre de Mistral, a vu environ 250 mètres de volière détériorés. Les activistes ont également peint à la bombe le logo de leur mouvement à divers endroits. Environ un millier des 2 000 volatiles auraient quitté l’enclos de cette exploitation qui en abrite au total près de 20 000. Mais les faisans sont des animaux qui cherchent avant tout la fraîcheur et une grande partie d’entre eux se seraient arrêtés dans les vignes avoisinantes. Les éleveurs ont ainsi pu en rattraper environ 800.
Le gérant dénonce cet acte qui, outre les dégâts matériels, a engagé un travail de réparation réunissant une équipe de quatre personnes sur toute une matinée. Une plainte va être déposée auprès de la gendarmerie de Rousset, venue constater les dégâts. Hélas, elle dispose de bien peu d’éléments : aucun témoin, aucune image de vidéosurveillance… Seule certitude, les motivations des auteurs, qui s’inscrivent dans le courant dit « antispéciste » et luttent activement contre toute entrave à la liberté des animaux : [citation du communiqué d’en haut; NdAtt.]