de.indymedia.org / jeudi 22 août 2019
Tôt mercredi matin (21/08/2019), près d’un banc public sur l’Osterdeich, à Brême, un SUV sportif BMW, beaucoup trop gros, brûle. Pourquoi celui-ci ?
Une hostilité personnelle envers le/la propriétaire de la voiture ? Non, on aurait pu frapper n’importe quel SUV, n’importe où et n’importe quand. Il n’y avait pas d’autre véhicule devant, du coup aucun autre a été affecté par l’incendie. En principe, il est important de retirer le plus grand nombre possible de poids lourds inutiles de la circulation (*).
Dans de nombreuses villes, des activistes du mouvement « Ende Gelände-wagen » [«fin des véhicules SUV », clin d’œil à la campagne citoyenne Ende Gelände, contre l’utilisation de combustibles fossiles; NdAtt.] unissent leurs forces et détruisent toutes sortes de voitures qui pèsent inutilement trois tonnes et qui rejettent de manière terrible une quantité gigantesque de CO2, nocif pour le climat. Une prise de position publique ou bien subversive-agressive, de la part plusieurs personnes, contre les SUV peut avoir un effet tout à fait positif sur le climat/sur les choix d’achat des individus.
En même temps, le « consensus de destruction » est le plus simple possible : pour nous tous les moyens sont bons pour mettre fin à cette absurdité écologique. Il devrait devenir au plus haut point inconfortable de garer un tel véhicule quelque part. Le « cadre d’action » est détermine de manière complètement autonome et par conséquent il est merveilleusement incohérent et imprévisible.
– Une Greta ne fait pas encore le climat !
– Nous envoyons nos salutations à Loic et aux trois de la Parkbank à Hambourg.
Wednesday for future**
(*) Le comité d’action scientifique « Mettre fin aux véhicules 4×4, comment et pourquoi » s’est assuré du bilan net positif de toutes les formes d’action envisagées, en tenant compte de l’énergie nécessaire pour produire une petite voiture destinée à remplacer le SUV et de toute émission nuisible au climat (par exemple, l’incendie).
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** NdAtt. : « Mercredi pour le futur », clin d’œil aux Fridays for Future (les « Vendredis pour le futur »), grèves étudiantes (oh combien citoyennes !) pour demander aux gouvernements d’agir pour le climat ; lancées par l’icône climatique Greta Thunberg en août 2018, elles ont eu leurs moments forts avec les mobilisations internationales des vendredis 15 mars et 24 mai 2019.