extrait du Parisien / lundi 17 décembre 2018
Les murets qui entourent la maison du président de l’Institut national sur la recherche agronomique (Inra), Philippe Mauguin, à Arcueil ont été tagués dimanche midi. La nature des deux graffitis « zoo criminel » ne laisse guère de doute sur la visée de ces inscriptions, écrites en noir et rouge. Selon nos informations, des activistes auraient agi dimanche entre 11 heures et 13 heures alors que le haut fonctionnaire n’était pas chez lui. Les policiers du Kremlin-Bicêtre, saisis de l’enquête, soupçonnent des militants antispécistes, […].
Et pour cause : la mission de l’Inra est d’associer science et technologie pour améliorer les techniques de l’agriculture et de l’élevage en France. Il travaille sous la double tutelle du ministère chargé de la Recherche et du ministère chargé de l’Agriculture. Et à ce titre, cette administration est forcément dans le collimateur des antispécistes, au même titre que les boucheries. Deux commerces de viande avaient d’ailleurs été vandalisés dans fin août à Fontenay-sous-Bois. […]
Est-ce une première dans ce quartier pavillonnaire très calme ? Dans le voisinage de président de l’Inra, plusieurs adolescents évoquent « des graffitis antispécistes sur les publicités affichées dans le métro, à la station Laplace, mais jamais sur son domicile ». Au sujet de Philippe Maugin [voilà sa gueule, si quelqu’un.e veut a envie d’aller se balader à Arcueil… ; NdAtt.], tous évoquent « un homme gentil et discret ».
Ce week-end, il ne leur a pas échappé qu’il avait tenté tant bien que mal d’effacer ces inscriptions aux allures de menaces.
Contacté, Philippe Mauguin, n’a pas souhaité faire de commentaire mais l’Inra a précisé qu’il avait porté plainte.