Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) : Touché, coulé !
Le Parisien / lundi 27 aôut 2018
Il ne s’agissait que d’une patrouille « classique » de sécurisation. Mais un policier de la brigade anticriminalité de Boissy a été blessé ce lundi à Limeil après avoir reçu une pierre au niveau de l’épaule. Une voiture de la BAC circulait vers 18 h 45 rue du Docteur-Calmette dans le quartier Saint-Martin, ex Seimaroise, lorsqu’elle a été prise pour cible par une vingtaine de personnes. À son passage, le groupe s’est mis à jeter des pierres dans sa direction. Et un fonctionnaire qui avait sa vitre baissée a été atteint à l’épaule. Il a été transporté à l’hôpital. Il n’y a pas eu d’interpellation. La police municipale et la police nationale sont intervenues en renfort dans le quartier. « Depuis quelque temps c’est un peu chaud sur le secteur, constate un policier de terrain. L’autre jour, pour un scooter volé, c’est déjà parti en vrille. Là je pense que c’est un caillassage gratuit ».
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Carcassonne : Les policiers municipaux se font caillasser
L’Indépendant / jeudi 30 août 2018
Mardi, aux alentours de 20 h, c’est parce qu’il constate qu’un automobiliste n’a pas marqué l’arrêt à un panneau ‘‘Stop’’, qu’un équipage de la police municipale décide d’intercepter le véhicule. D’autant que les policiers reconnaissent le conducteur en infraction, puisqu’il a fait l’objet d’une procédure pour conduite sans permis, la semaine dernière.
C’est sur le secteur de la cité d’Ozanam que la voiture sera finalement interceptée. Mais alors qu’ils contrôlaient le conducteur, les policiers municipaux ont été pris à partie par des jeunes qui leur ont jeté des cailloux. Une situation plutôt compliquée à gérer, qui a conduit les policiers municipaux à quitter les lieux sans avoir pu interpeller leur suspect.
Une enquête est actuellement diligentée par les fonctionnaires du commissariat. Par ailleurs, la Ville a déposé plainte pour l’agression de ses agents et les dégradations du véhicule.
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Wattignies (Nord) : Quand on vous dit que les flics sont sales
RTL / mercredi 22 août 2018
La situation devenait insoutenable. Depuis lundi 22 août, les policiers du commissariat de Wattignies, en banlieue lilloise, ne peuvent plus travailler. Leur lieu de travail est infesté par les puces, comme l’indique La Voix du Nord.
La présence de cette colonie de puces pourrait s’expliquer par les chats errants, qui rôdent autour de l’hôtel de police. Les animaux transportent les puces, qui s’installent ensuite dans tout le quartier. Une société de nettoyage est chargée de désinfecter les lieux. Les policiers vont être déployés vers les commissariats lillois en attendant la réouverture du bâtiment public.
La date n’a pas été arrêtée, mais la mairie affirme que ce désagrément ne devrait pas durer. En juillet, un rapport sénatorial dénonçait les dégradations des conditions de travail de la police. Les élus regrettaient notamment des « locaux délabrés et indignes de l’accueil du public ».
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Vero (Corse-du-Sud) : Le poste de commandement mobile des pompiers incendié
extrait de Corse Net Infos / mercredi 22 août 2018
Qui en veut aux sapeurs-pompiers de Corse du Sud ? C’est la question que tout le monde se pose après les incidents intervenus dans la nuit de lundi à mardi à la caserne de Vero. Un véhicule de commandement des sapeurs-pompiers a été incendié et trois autres véhicules endommagés alors que les soldats du feu étaient en intervention à Ucciani. En même temps, deux mises à feux étaient déclenchées derrière la caserne. Des actes très probablement d’origine criminelle qui ont soulevé une vague générale de réprobation et de soutien aux pompiers visés. Une plainte a été déposée et la sécurité des casernes devrait être renforcée.
Les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi à la caserne de Vero dans la vallée de la Gravona pendant que les sapeurs-pompiers du SIS 2A (Service d’incendie et de secours de Corse du Sud) effectuaient une intervention de nuit sur un feu dans la commune voisine d’Ucciani. Un incendie, très probablement d’origine criminelle, a détruit le véhicule, servant de poste de commandement qui était resté à la caserne, et endommagé trois autres véhicules : un V.T.U et deux voitures appartenant à des pompiers volontaires. Simultanément deux autres départs de feu étaient constatés sur des arbres derrière la caserne et ont pu être stoppés. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. […]
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Vieux-Boucau (Landes) : Voleurs de bicyclette… on aime toujours !
Le Parisien / mercredi 15 août 2018
Soupçonné d’avoir grièvement blessé un gendarme au couteau vendredi dernier à Vieux-Boucau (Landes), un adolescent de 16 ans s’est finalement rendu à la gendarmerie de Dax en début de semaine, annonce Sud Ouest. Cet adolescent de 16 ans appartenant à la communauté de voyage a été placé en garde à vue, annonce France Bleu Gascogne.
Ce week-end, le grand frère du suspect, âgé de 17 ans, avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour tentative de meurtre.
Les faits remontent à vendredi, vers 6 heures du matin. « Deux ou trois hommes étaient en train de s’emparer d’un ou plusieurs vélos lorsque quatre gendarmes mobiles, en repos, les ont aperçus », avait expliqué le procureur de la République de Dax, Jean-Luc Puyo.
Selon le procureur, les gendarmes, trois hommes et une femme, accompagnés d’un groupe d’amis, étaient en civil et rentraient d’une soirée. Alors que les gendarmes tentaient de les interpeller, les suspects, des gens du voyage, avaient pris la fuite. Rattrapé, l’un d’eux avait porté des coups de couteau à deux gendarmes, en blessant un très grièvement « au-dessous du cœur, avec une perforation pulmonaire et le ventricule touché », a précisé le procureur.
Interpellé sur les lieux, le suspect qui s’est rendu mercredi avait pu prendre la fuite grâce à l’intervention de proches venus en renfort et qui ont agressé un autre gendarme présent sur place, en lui « assénant un coup de barre de fer au niveau de la gorge », selon le procureur.
Grosse opération pour venger les gendarmes stakhanovistes qui se sont fait bobo
Le Parisien / mardi 21 août 2018
C’est une opération d’envergure, qui a mobilisé 250 militaires, dont des gendarmes des deux départements, de l’antenne GIGN de Toulouse, deux hélicoptères et des équipes cynophiles. Ce mardi matin, trois hommes ont été interpellés dans des camps de gens du voyage à Toulenne (Gironde) et Soustons (Landes) suite à l’agression, le 10 août dernier, de plusieurs gendarmes à Vieux-Boucau (Landes). Ce qui porte à six le nombre de suspects aux mains de la justice dans cette enquête, avec trois autres à ce jour mis en examen et placés en détention.
Tous ont a priori été identifiés comme ayant participé aux faits du 10 août. Ce jour-là, vers 6 heures du matin, deux ou trois hommes issus de la communauté des gens du voyage étaient apparemment en train de voler des vélos, lorsque quatre gendarmes mobiles, en repos, habillés en civil et rentrant d’une soirée, les avaient aperçus et étaient intervenus. Les suspects, sachant qu’ils avaient affaire à des gendarmes, avaient pris la fuite. Mais l’un d’eux, rattrapé, avait porté des coups de couteau à deux des militaires, en blessant un grièvement au-dessous du cœur.
Avec l’intervention de proches des suspects, la situation avait dégénéré en bagarre générale, et un troisième gendarme avait été blessé au moyen d’une barre métallique. Le militaire de 22 ans le plus grièvement blessé au thorax avait vu son pronostic vital engagé, puis, opéré au CHU de Bordeaux, se trouvait « en phase de récupération », a précisé mardi la gendarmerie.
Une information judiciaire avait été ouverte pour « tentative de vol en réunion suivie de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et pour « tentative de meurtres » de trois gendarmes.
Un mineur de 17 ans, interpellé sur place par les gendarmes, avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Son frère de 16 ans, qui s’était rendu de lui-même quelques jours plus tard à Dax, à lui aussi été placé en détention provisoire, de même que leur oncle, âgé de 40 ans, qui a été interpellé ces derniers jours et mis en examen lundi.
La gendarmerie a indiqué mardi ne pas rechercher d’autre suspect en lien avec l’agression.