extraits de La Clau / mardi 30 juillet 2018
Dernièrement, en Pays Catalan, les croix catholiques situées aux sommets du Pïc du Carlit, point culminant du territoire, et du Cambre d’Aze, ont été sciées et jetées. Mais la croix du pic du Canigó est intacte. Le ou les auteurs de ces actes de vandalisme restent inconnus, mais les réactions se multiplient.
Le sénateur François Calvet, membre des Républicains, a condamné ces dégradations, par communiqué, le 27 juillet. Le parlementaire de droite, attaché à des éléments qui représentent « pour nous Catalans (…) une tradition, une culture », se déclare choqué […]. Le 26 juillet, l’évêque du diocèse de Perpignan-Elne, Monseigneur Turini, plaidait aussi la valeur culturelle et pas seulement pieuse […]. [et bla bla avec la laïcité – au fait on s’en fout de la laïcité, qui n’est rien d’autre qu’un compromis de pouvoir entre deux formes d’autorité, l’État et les hiérarchies religieuses; NdAtt.].
Tandis que la croix du Canigó a été installée lors du régime de Vichy, lorsque le pic avait revêtu le nom officiel de « Pic Pétain », les nouvelles croix de nos sommets ont été financées et fixées en 2015 par les militaires du Centre national d’entraînement commando (CNEC), avec l’aval du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, du Parc naturel des Pyrénées Catalanes et des municipalités concernées […]