reçu par mail / mercredi 4 juillet 2018
Alors que les banlieues de Nantes s’embrasent, à NDDL, des barricades sont montées et brûlées sur les routes, au niveau de l’ancien domaine du Lama Fâché, première construction détruite, d’abord le 25 janvier, puis le 9 avril. C’est ce lieu hautement symbolique qu’ont choisi un certain nombre d’individus pour exprimer la colère qu’ils ont ressentie suite aux évènements de la soirée.
Hier, mardi 3 juillet, un jeune homme a été assassiné par un CRS à Nantes, dans le quarier du Breil. Une compagnie de CRS y avait été déplacée il y a deux semaines, et le quartier est depuis sous occupation policière. Au cours de l’un des nombreux contrôles routiers qui y ont lieu, un CRS a tiré à plusieurs reprises sur le jeune homme de 22 ans, qui tentait de leur échapper. Il est mort dans sa voiture, touché à la carotide.
Les violences policières sont quotidiennes, partculièrement dirigées vers les milieux populaires, et sur tout.e.s celles et ceux qui refusent de se plier à l’ordre qui leur est imposé. Cet ordre légitime le racisme et toutes les autres formes d’opression pour maîtriser ce qui lui échappe. Banlieues, Zad’s, squats, occupations, campements d’exilé.e.s, sont autant de lieux frappés par l’Etat et sa haine systématique de ce qui lui est étranger.
Rémi et Adama assassinés, Théo ou Maxime mutilés, ne sont que des exemples de cette violence quotidienne et institutionnelle.
Pour que les feux de joie, de rage et de révolte se propagent dans toutes les prairies, rues et banlieues de france:
Ni oubli ni pardon.
4 Juillet 2018, quelque part sur la ZAD.