Le Progrès / mardi 13 mars 2018
Lundi entre 23 heures et 23h30, un incendie a été allumé volontairement dans le local du personnel de la bibliothèque municipale de la Duchère, place Abbé Pierre à Lyon (9e).
Les incendiaires, au nombre de trois selon des témoins, ont brisé une vitre, protégée par des barreaux. Depuis l’extérieur, ils ont versé de l’essence dans le local puis l’ont enflammée et ont pris la fuite.
L’intervention des pompiers, qui ont déployé des moyens importants, a empêché la propagation du feu à la bibliothèque, qui s’étend sur 500m² et aux six étages de l’immeuble. Le local, d’une surface d’environ 10 m², a en revanche été détruit. À 00h20, deux suspects dont le signalement pouvait correspondre avec celui des incendiaires, ont été interpellés à Vaise, et placés en garde à vue.
L’enquête, confiée à la brigade de répression des cambriolages de la Sûreté, a établi qu’ils ne se trouvaient pas à La Duchère au moment des faits. Leur garde à vue a été levée mardi en fin d’après-midi et l’enquête se poursuit. L’hypothèse d’un lien entre cet incendie et le démantèlement, la semaine dernière, d’un important réseau de trafic de drogue, a été évoquée. Mais rien, en l’état actuel des investigations, ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un acte de représailles.
*****
Mise-à-jour du 6 avril : Deux personnes arrêtées
France3 / jeudi 5 avril 2018
Selon nos confrères du Progrès, deux individus ont été interpellés il y a 10 jours et mis en examen pour incendies volontaires. Ils sont poursuivis pour avoir mis le feu dans le quartier de la Duchère à la bibliothèque, place de l’Abbé-Pierre et avoir tenté d’incendier une trentaine de véhicules avenue Sakharov les nuits des 13 et 14 mars derniers. Dans les deux cas, le pire avait pu être évité d’abord par l’intervention rapide des pompiers puis du réflexe des habitants qui avaient mis les incendiaires en fuite. L’ADN de l’un des auteurs, âgé de 21 ans, a été retrouvé à la fois sur un bidon d’essence et sur des traces de sang retrouvées sur des véhicules. Il a été écroué.
L’enquête de la police se poursuit. Elle a déjà permis de découvrir qu’il ne s’agit vraisemblablement pas d’opérations de « rétorsion » après le démantèlement d’un trafic de stupéfiants la veille des faits cités.