Compiègne (Oise) : Un weekend mouvementé !
Le Parisien / lundi 26 février 2018
Plusieurs incidents se sont produits samedi et dimanche dans ce quartier. Le fonctionnaire de police a été blessé au visage, à la suite d’un refus d’obtempérer.
Eviter les débris brûlés pour rentrer chez elle ce lundi matin ne fait que confirmer ce que Charline* savait déjà depuis longtemps. « Continuer à vivre ici n’est plus possible », souffle cette habitante du Clos-des-Roses. Samedi soir, à la suite d’un refus d’obtempérer, un policier municipal a été blessé à la tête dans ce quartier de Compiègne, marqué ces derniers mois par des violences. C’est en voulant sortir de son véhicule que l’agent a été touché, selon la police, par une voiture en fuite qui a percuté sa portière. Il serait sérieusement blessé à la mâchoire. Une information confirmée par le parquet de Compiègne qui constate un « week-end effectivement tendu ».
Deux jours de tensions qui pourraient être consécutifs à l’arrestation survenue vendredi matin d’un trafiquant de produits stupéfiants. Jugé ce lundi en comparution immédiate, Brayan B., 20 ans, a été condamné à 8 mois de prison dont 3 avec sursis. Interpellé aux abords du square Claude-Debussy, le jeune homme avait en sa possession 105 g de résines de cannabis et quelque 200 g d’héroïne. « Un fantassin, de la chair à canon de cette armée de l’ombre qui gangrène ce quartier », gronde Virginie Girard, la procureur de la République de Compiègne.
Plus tard dans la journée de vendredi, un autre homme avait été interpellé à la suite des premiers heurts survenus dans le quartier. Samedi et dimanche, d’autres ont pris la relève, faisant même déplacer la brigade anticriminalité (BAC) de Creil, venue prêter main-forte aux policiers compiégnois dimanche soir.
« Il y a régulièrement des feux de poubelles, de voitures… Même la ruche fabriquée par les enfants a brûlé », poursuit Charline. Pour cette jeune femme enceinte de son deuxième enfant, ce week-end de violences est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Pour mon mari et moi une chose est sûre : le deuxième ne naîtra pas ici et ne verra jamais tout ça ».
*Le prénom a été changé
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Yvelines : Il y a toujours milles raisons de caillasser les flics !
Le Parisien / lundi 26 février 2018
Vacances ? Ennui ? Ce week-end a été assez perturbé pour les forces de l’ordre dans plusieurs secteurs du département. Sans raison apparente, les policiers ont été victimes de plusieurs jets de projectiles dès vendredi après-midi. Peu après 17 heures, aux Mureaux, un véhicule en patrouille dans le quartier des Bougimonts a subi des jets de pierres de la part d’un groupe de personnes.
Une heure plus tard, même scénario à Mantes-la-Jolie. Sauf que, chose surprenante, c’est dans le centre-ville qu’une voiture était ciblée. Rue Porte-aux-saints, les policiers ont été visés pour une raison inconnue par « un groupe d’une quinzaine d’individus », selon eux. Il n’y a pas eu d’interpellation.
Toujours aussi inhabituel, un pavé a été lancé sur une voiture sérigraphiée, dans la nuit de samedi à dimanche, à Viroflay une commune proche de Versailles où les violences urbaines sont assez rares.
Même à Montesson, une ville plutôt cossue, la police a été prise à partie. Samedi après-midi, alors qu’ils intervenaient pour mettre fin à un rodéo à moto dans la plaine de Montesson, les fonctionnaires ont été visés par un jet de pot de terre ! Des brigades venues de Sartrouville et de Saint-Germain-en-Laye ont été appelées pour épauler les policiers locaux. Un homme de 19 ans a été interpellé.
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Gex (Ain) : Le sommeil de la petite ville perturbé
Le Dauphiné Libéré / mardi 27 février 2018
Ça a recommencé… Après un petit mois d’accalmie, les dégradations ont repris ce week-end dans le centre-ville de Gex. Une bande de jeunes Gexois sème le trouble la nuit en squattant les abords du Patio. Leur lieu de villégiature préféré pour boire de l’alcool et s’adonner à leur activité favorite de tapage nocturne, c’est dans le couloir couvert bordé de quelques commerces qui relie deux parties du cœur de ville.
Samedi, vers deux heures du matin, deux jeunes ont brisé une nouvelle fois la vitrine d’un commerce. Cette fois-ci, c’était chez Tof, la pizzeria.
Toujours samedi soir, après les dégradations sur la pizzeria, les gendarmes de la brigade de Gex, avec l’unité d’intervention du Psig, sont arrivés à temps pour interpeller deux jeunes malfaiteurs. Alors qu’ils les chargeaient à l’arrière du camion de gendarmerie, la vitre arrière de celui-ci a explosé après un jet de pierre. Les gendarmes sont immédiatement sortis et ont entamé une course-poursuite sur 300 mètres avec l’auteur des jets.
Bilan des courses : les trois jeunes majeurs ont été placés en garde à vue pour dégradation en réunion, dégradation d’un bien d’utilité publique et, cerise sur le gâteau, infraction à la législation sur les stupéfiants.
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Émerainville (Seine-et-Marne) : Les flics tombent dans un traquenard
Le Parisien / mardi 27 février 2018
Trois policiers de Noisiel ont été victimes d’un guet-apens, lundi, à 22 h 45, rue des Montagnes-Bleues, à Émerainville.
Les fonctionnaires de la police nationale ont été témoins d’une infraction routière. Ils ont suivi la voiture en question, qui prenait la fuite et s’est arrêtée rue des Montagnes-Bleues, où les attendaient des jeunes gens à pied qui les ont caillassés.
Il n’y a pas eu de blessés mais une vitre de la voiture a été brisée. Les renforts sont arrivés et ont dû utiliser des grenades de désencerclement pour disperser l’attroupement.
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Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines) : Vive les voleurs, sus aux vigiles !
Le Parisien / jeudi 22 février 2018
Un adolescent de 15 ans a été interpellé à son domicile ce jeudi à Saint-Cyr-l’École après une tentative de vol à l’étalage et surtout, une agression perpétrée au magasin Monoprix de la ville. Peu avant 13 heures, l’agent de sécurité du magasin demandait à deux jeunes, déjà connus pour d’autres larcins, de quitter les lieux. L’un d’eux portait alors plusieurs coups de poing au vigile, lequel utilisait un extincteur pour s’extraire. Les agresseurs prenaient la fuite après avoir blessé l’employé et un client venu s’interposer. L’auteur principal a donc été retrouvé chez lui un peu plus tard par les policiers alors que l’agent de sécurité a été transporté au centre hospitalier André-Mignot du Chesnay pour des douleurs aux jambes.
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Chanteloup-les-Vignes (Yveliens) : Les flics ne sont pas les bienvenues
Temps Réel 78 / mardi 27 février 2018
Par deux fois, des violences urbaines ont émaillé la fin d’après-midi et la soirée du lundi 26 février dans la cité de la Noé. Vers 18 h 20, un groupe d’une trentaine de jeunes prend à partie et outrage une patrouille de la brigade anticriminalité, au niveau de la place du Trident.
Un jeune homme de 18 ans sera interpellé par les policiers, tandis qu’un petit groupe se rapproche des forces de l’ordre. Ces dernières utilisent des gaz lacrymogènes pour se dégager et ramener le Chantelouvais au commissariat pour outrage et rébellion.
Trois heures plus tard, c’est auprès d’un groupe de perturbateurs stationné dans un hall d’immeuble de la rue de l’Echo qu’interviennent les fonctionnaires. L’un d’entre eux, un Carrièrois de 17 ans, sera interpellé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et non-respect d’un contrôle judiciair