La Voix du Nord / Samedi 30 décembre 2017
Pour ceux qui ne savent pas de quoi parler, ce dimanche soir, pendant le réveillon, essayer de comprendre ce qui est passé par la tête de certains, vraisemblablement dans la nuit de vendredi à samedi, peut permettre de tuer le temps. Plusieurs immeubles du centre-ville ont été la cible d’un ou plusieurs tagueurs armés de bombes de peintures rouge et noire. Le périple de ces vandales, s’il s’agit d’une seule et même équipe, a parcouru la ville de part en part puisque des messages ont été retrouvés sur la façade de La Maison de Léopold, à l’angle des rues Saint-Samson et d’Arras, à l’entrée du lycée d’excellence, toujours rue d’Arras, mais également sur la façade du cabinet d’avocats Reisenthel, place du Barlet, et peut-être ailleurs.
Les messages que l’on a pu lire sont plutôt du genre confus. Rue Saint-Samson, on peut lire « a bat (sic) le patriarcat », « stop féminicides », « agissons », « il est temps de rallumer les étoiles ». Sur la façade du lycée Edgar-Morin, « sexisme, racisme, homophobie à l’école, non ». Sur le cabinet d’avocats, « justice patriarcale ». Alain Reisenthel, avocat concerné par ces dégradations, nous a d’ores et déjà annoncé qu’il allait porter plainte.