NdAtt. : Plusieurs séries de tags similaires ont déjà eu lieu ces derniers temps: notamment en août et début septembre.
La Voix du Nord / Vendredi 10 novembre 2017
Mercredi, une cinquantaine de tags ont été découverts quai de la Gendarmerie, sur des bâtiments publics et des logements collectifs. La Ville de Calais avait réclamé une « enquête sérieuse » pour punir les auteurs. Le commissariat de Calais a lancé ce vendredi un appel à témoins pour retrouver le ou les auteurs des faits.
L’enquête se poursuit autour de la cinquantaine de tags inscrits dans le centre-ville mercredi. Ce vendredi, le commissariat de Calais a lancé un appel à témoins « auprès des personnes ayant pu voir les faits ». « Nous recherchons notamment des personnes qui auraient pu être témoins le XXX entre X h et X h sur le secteur du Va te faire voir », explique Étienne Churet, commissaire de Calais. L’enquête ouverte par le commissariat pour « dégradations de biens publics et privés » fait encourir une peine de deux ans d’emprisonnement si ces tags ont été inscrits par un seul individu, et cinq ans s’il s’agit d’une action collective. Plusieurs plaintes de particuliers et d’administratifs ont déjà été déposées.
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs bâtiments administratifs et des habitations, quai de la Gendarmerie, ont été la cible de tags « anti-systèmes ». Les locaux de la caisse d’allocations familiales (CAF), de l’URSSAF, du bailleur Terre d’Opale habitat et du collège Jean-Jaurès ont été dégradés et des murs de la rue de Vic ciblés. Les riverains ont pu découvrir des inscriptions en référence à la situation migratoire de Calais : « No one is illegal », « No borders, only sisters », « I love refugees ». D’autres tags ont été inscrits à l’encontre des forces de police.
Jeudi, le premier adjoint au maire, Emmanuel Agius, demandait qu’« une enquête sérieuse soit lancée » suite à des actes « intolérables ». Ce vendredi, les tags inscrits sur ces bâtiments ont fini d’être effacés par un prestataire de la Ville de Calais. Les habitations de l’écoquartier touchées par les dégradations ont également été nettoyées. Terre d’Opale habitat imagine d’ores et déjà une rénovation des façades.
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Nord Eclair / Vendredi 10 novembre 2017
[…] Le premier adjoint au maire, Emmanuel Agius, demande qu’« une enquête sérieuse soit lancée ». Selon lui, les moyens doivent être mis pour que des sanctions « sévères » soient prises vis-à-vis d’actes « intolérables ». « Les murs de Calais ne sont pas un grand tableau noir où l’on peut s’exprimer librement. » Le premier adjoint pense à l’extrême gauche et la mouvance No Border. Selon lui, ces tags « anti-système » auraient coûté à la municipalité 2 500 euros.
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