La Voix du Nord / Lundi 6 novembre 2017
Un coup de massue. » C’est ce qu’a ressenti Philippe Dronsart, maire de Ferrière-la-Grande, au matin du 29 octobre. Les bris de cinq des huit vitres des portes d’entrée jonchent le perron de la maison communale. « C’est de la dégradation pure et simple, il n’y a pas eu de tentative d’effraction ni de vol. La mairie a été visée en tant qu’institution. On s’attaque au symbole de la République ! » L’élu a déposé plainte. La police judiciaire a procédé à des relevés de traces sur les murs. Une enquête est en cours. Depuis l’incident nocturne, des planches en bois font office de protection de fortune. De nouvelles vitres doivent être posées ce vendredi.
Un dispositif à 10 000 euros
Et début 2018, six à sept caméras seront installées sur la place Gambetta. Décision avait été prise un mois avant l’incident et annoncée aux commerçants installés alentour. L’équipement coûtera 10 000 euros à la mairie. Les écoles et équipements sportifs de la ville sont déjà pourvus de caméras. En juillet, le relais éco-vélo était également placé sous vidéosurveillance, pour un coût de 7 300 euros. « C’est dissuasif, assure le maire. Les soucis de dégradation ont été résolus. » Après identification des vandales grâce à la vidéo, le maire peut en effet procéder à un rappel à l’ordre. La vidéosurveillance « est un outil répressif, elle doit servir à ce que ces incivilités ne se reproduisent plus », espère Philippe Dronsart.