Europe1 / lundi 22 août 2016
Une ou plusieurs personnes se sont attaquées à 180 panneaux de signalisation des Pyrénées-Atlantiques, empêchant les automobilistes de se diriger normalement sur les routes de la région.
Canular, coup de folie ou tentative de déstabilisation des pouvoirs publics ? Au moins 180 panneaux de signalisation routière en vallée d’Ossau et dans la région de Nay (Pyrénées-Atlantiques) ont été vandalisés et rendus illisibles dans la nuit du 18 au 19 août, a-t-on appris lundi du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. « Nous avons répertorié 180 panneaux de signalisation directionnels ou grands panneaux de signalisation autour de ronds-points vandalisés. Les directions indiquées sont barrées par de grands traits noirs les rendant illisibles, » a indiqué un responsable du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.
Un coût estimé à des centaines de milliers d’euros. « Tout le territoire de la vallée d’Ossau est touché, ainsi que la région de Nay et du Centre-Béarn », a-t-il ajouté, estimant l’impact financier « de l’ordre de centaines de milliers d’euros ». De son côté, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, a condamné dans un communiqué « ces actes, totalement irresponsables, pénalisant d’une part l’économie générale de la vallée, et, d’autre part, accentuant significativement le risque routier ». »Le coût de la remise en état des panneaux dégradés devra être pris en charge par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, autorité de gestion du réseau routier départemental et supporté, par voie de conséquence, par le contribuable local », a-t-il souligné.
Le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques a porté plainte pour « dégradation » auprès de la gendarmerie. Un appel à témoins a été lancé par le Groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques. Toute personne, susceptible d’apporter des informations sur ces actes de vandalisme, peut [aller se faire foutre; NdAtt.]. Les enquêteurs s’interrogent notamment sur les motivations des auteurs de cette opération concertée de vandalisme en plein Béarn, ce type d’action étant jusqu’à présent plutôt le fait de nationalistes basques au Pays Basque français.