Paris : Quatre personnes écrouées pour la bagnole de flic incendiée

France Info / samedi 21 mai 2016

beau comme une bagnole de flicQuatre personnes ont été mises en examen ce samedi soir pour « tentative d’homicide volontaire » après l’agression de deux policiers et l’incendie de leur véhicule mercredi près de la place de la République à Paris, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Ils sont placés en détention provisoire. Selon les informations recueillies par France Info, les enquêteurs sont toujours à la recherche d’autres personnes présentes sur les lieux mercredi, et qui auraient pu participer à l’incendie du véhicule et à l’agression des policiers.


Ces quatre jeunes hommes de 19 à 32 ans ont été présentés à un juge d’instruction ce samedi. Ce sont des jeunes du mouvement « antifa » issus de familles aisées, déjà connus des services de police. Deux d’entre eux ont un casier judiciaire pour des faits de violences aggravées, un troisième doit être jugé par ailleurs pour violences à l’encontre de policiers.
Parmi ces quatre personnes, deux sont frères. La perquisition à leur domicile a permis de retrouver [rien d’incriminant, quoi qu’ils disent les journaflics, NdAtt.].

 

          extrait de Bfmtv / samedi 21 mai 2016

[…] Ils avaient été identifiés notamment grâce à des « renseignements », selon une source proche de l’enquête. […]

          extrait du Monde / samedi 21 mai 2016

Selon nos informations, quatre des cinq hommes placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la voiture de police incendiée le 18 mai à Paris en marge d’une manifestation interdite ont été mis en examen, samedi 21 mai, pour :

  • Tentative d’homicide volontaire.
  • Violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique.
  • Dégradation de bien public en réunion.
  • Participation à un attroupement armé.
  • Le délit d’association de malfaiteurs n’as pas été retenu.

Les quatre hommes, âgés de 18 à 32 ans — trois étudiants et un chômeur — appartiennent à la mouvance antifasciste, selon le parquet. Une source au ministère de l’intérieur a précisé au Monde qu’« ils étaient déjà connus par les services ». Selon le parquet, ils ont sollicité un débat différé devant le juge des détention et de la liberté et font l’objet d’une incarcération provisoire avant ce débat qui devrait avoir lieu dans quatre jours. Le cinquième suspect avait été relâché vendredi.

Pendant leur interrogatoire, ils ont « globalement fait valoir leur droit au silence », a dit le parquet, et l’un d’eux a refusé le prélèvement de ses empreintes génétiques. […] Trois des gardés à vue avaient fait l’objet d’une interdiction de manifester pour la journée de mobilisation précédente contre la loi de réforme du code du travail dans le cadre de l’état d’urgence désormais prolongé jusqu’au 26 juillet.

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