Sud Ouest / 25 mars 2016
Un parcmètre a été incendié le week-end dernier en centre-ville.
Au début du mois de février, des jeunes avaient mis le feu à des cartons dans une poubelle, déclenchant un spectaculaire incendie en centre-ville qui avait détruit une des entrées de l’église Saint-Léger, rue d’Angoulême. Il semblerait qu’en ce moment, la mode soit à l’incendie : cette fois, c’est un horodateur qui a été visé, rue Victor-Hugo, en face du Crédit agricole.
« Les agents municipaux ont remarqué lundi matin qu’un parcmètre avait été dégradé », détaille Emmanuel Baudry, responsable du service stationnement-voie publique. « Les faits ont dû se produire dans le week-end. » Les services techniques n’ont pu que constater les dégâts : le responsable du méfait a introduit un papier enflammé dans un interstice ; le feu s’est ensuite propagé au matériel informatique, dégradant l’ensemble de la machine.
La Ville a porté plainte
Un petit geste aux grosses conséquences : le total des réparations est estimé à 5 600 euros. L’auteur voulait peut-être se venger d’une amende de stationnement, mais il a surtout nui aux finances publiques, comme le met en avant Emmanuel Baudry : « L’assurance de la Ville couvre une partie des frais, mais comme n’importe quel autre assuré, Cognac va payer une franchise. »
Jean-François Valegeas, l’élu chargé de la voie publique, précise que la mairie a porté plainte, mais relativise la fréquence de ces dégradations : « ça n’arrive pas tant que ça, seulement de temps en temps. » Voilà en tout cas un argument de plus pour les partisans des caméras de vidéosurveillance, ou, en l’espèce, de vidéoprotection.