Kontrapolis / mercredi 30 avril 2025
Nous ne pouvons plus nous permettre ces riches.
Paralyser les beaux quartiers. Que mille volcans fassent pleuvoir des gravats et de la cendre.
Follow the money, pour trouver la piste des crimes et des criminels. D’abord une petite promenade militante nocturne, dans le quartier de Grunewald, et ensuite un incendie :
C’est une chose bien connue, par beaucoup de monde, que nous ne pouvons plus nous permettre les riches, qui, souvent, sont aussi les puissants.
C’est aussi une chose connue qu’ils nous laisseront, à nous et à nos enfants, une terre ravagée.
Qu’ils montrent chaque jour qu’ils s’en fichent, par exemple lorsqu’ils émettent plus de 16 milliards de tonnes de CO2 par an, rien qu’avec leurs jets privés.
C’est aussi une chose bien connue que les riches aiment monter les un.es contre les autres les dépossédé.es de ce monde.
Ils attisent la population avec passeport allemand contre les ainsi-dit.es migrant.es (avec ou sans passeport allemand). Ils attisent la haine contre les personnes réfugiées, comme si leurs raisons de fuir étaient banales. Les raisons de leur fuite, et donc la fuite elle-même, sont considérées comme un crime et les gens comme des criminels, surtout si la couleur de leur peau n’est pas le « blanc ». Ce n’est pas le mode de vie impérial qui est considéré comme un problème, qui conduit directement ou par un enchaînement de différentes circonstances aux raisons de ces fuites, mais les personnes qui fuient.
Ces gens vivent aussi dans le quartier auquel aujourd’hui nous avons coupé le jus. Car on ne peut pas en venir à bout avec des appels, un travail de persuasion ou des simples informations.
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