extraits de Dark Nights / mardi 27 février 2024
Depuis ce matin [mardi 27 février ; NdAtt.], une opération antiterroriste est menée dans différentes régions de Grèce. Des maisons ont été perquisitionnées et au moins huit personnes ont été interpellées. Ils parlent d’arrestation, en les reliant à l’attaque explosive contre une banque à Petrálona. Il est « intéressant » qu’ils relient tou.tes les huit personnes interpellées à la même affaire. […]
Mise à jour de Dark Nights (1er mars) :
Les flics de l’antiterrorisme qui ont mené des perquisitions dans les cellules de quatre prisonnier.es et dans les maisons d’autres individus ont confirmé que cette opération répressive est liée à l’organisation « Conspiration de la vengeance ».
Six personnes ont été arrêtées, en plus des quatre qui étaient déjà en prison. Dans les maisons, les flics ont saisi des fusils d’assaut, des pistolets et des explosifs. Des téléphones portables ont été saisis dans les cellules des prisonnier.es.
Les dix personnes sont accusé.es d’appartenance à une organisation terroriste, de l’avoir soutenue et de lui avoir apporté des informations essentielles, de tentative de meurtre, de violences contre des agents de police et des magistrats, d’explosion, de fabrication et possession d’explosifs, de dégradation de biens d’autrui et de violation de la législation sur les armes.
Cinq attaques précises ont déjà été mentionnées, dans cette affaire :
– l’envoi d’un colis piégé au tribunal de Thessalonique, le 12 février 2024 ;
– un engin explosif artisanal dans une filiale d’une banque, dans le quartier athénien de Petrálona, le 25 janvier 2024 ;
– un engin explosif artisanal dans le complexe immobilier où se trouve le siège de l’entreprise Ergomar, à Kephissia, le 13 novembre 2023 ;
– une grenade lancée dans la voiture d’un surveillant de la prison de Chaïdári, le 8 juillet 2023 ;
– une grenade lancée et engin explosif artisanal qui a explosé dans la cour d’une maison, à Larissa, le 24 juin 2023 [note de Dark Nights : il s’agit d’une attaque qui n’a pas été revendiquée et les autorités disent qu’elle a échoué] ;
Les dix inculpé.es passeront devant un juge, pour l’interrogatoire, dimanche 3 mars.
Les vautours des journaux s’approchent déjà, la machine à boue des médias est en fibrillation, notamment à cause du colis piégé qui a été envoyé au tribunal de Thessalonique, à destination de la présidente de la Cour d’appel Anastasia Anthopoulou.
Rien n’est fini, tout continue.