Des mauvais moments pour les bleus (fin avril 2021)

Rungis (Val-de-Marne) : Oh, le beau parc d’attractions !

Le Parisien / lundi 26 avril 2021

Des têtes de cochon taguées sur les coffres arrière, de la peinture jetée sur les vitres, et même une voiture retournée… Le garage géant de la police a été la cible de vandales dans la nuit de dimanche à lundi à Rungis. Au total, selon nos informations, 14 véhicules ont été dégradés. Le préjudice serait en revanche quasi nul puisqu’il s’agissait de véhicules « réformés » sans doute destinés à la casse.

Pour autant, l’affaire n’est pas du tout prise à la légère par les policiers. Selon le syndicat Alliance 94, « l’autorité est une nouvelle fois bafouée dans un contexte de haine anti-flic qui se banalise ». « Les gars ont même laissé des confettis, soupire un gardien de la paix du secteur. Ils se croyaient à la kermesse ! »
Côté hiérarchie, l’affaire n’a pas été confiée au commissariat local mais à la sûreté territoriale. « Clairement, il y a un petit coup de pression pour que l’affaire sorte », confirme un autre fonctionnaire.

Selon les premiers éléments, les vandales se sont introduits sur le site en découpant un grillage. « On penche plutôt pour des adolescents qui voulaient faire un coup », glisse une source proche de l’enquête.
Ce lundi en fin d’après-midi, aucune interpellation n’avait encore eu lieu. C’est, semble-t-il, la première fois que le garage de la police fait l’objet d’une intrusion.
Ce parc automobile – ils sont trois sur le territoire de la préfecture de police de Paris – rassemble plusieurs centaines de véhicules de police du Val-de-Marne mais aussi des Hauts-de-Seine et de l’Essonne. « Il y a même des voitures de la gendarmerie », a constaté un fonctionnaire.
C’est aussi sur ce site que se trouve la brigade cynophile du Val-de-Marne. Il y a encore quelques années, tous les taxis parisiens, ceux de la petite couronne et de l’aéroport d’Orly se rendaient ici pour passer leur contrôle technique. En 2022, cela fera 50 ans que ce garage, situé entre l’autoroute du Sud et la branche d’Orly, est ouvert.

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Yvelines : Le commissariat et le Centre de rétention visés

Le Parisien / vendredi 23 avril 2021

Les quartiers des Yvelines continuent de s’enfoncer dans la violence. Le commissariat de Trappes a été attaqué, pendant près de deux heures, durant la nuit de jeudi à vendredi par un groupe hostile d’environ quarante personnes. Vers 22 h 40 au square Léo-Lagrange, une voiture de patrouille est prise à partie par un groupe de jeunes qui lancent des pavés dans sa direction. Les pierres touchent la voiture à deux reprises. Les policiers descendent de leur véhicule et ripostent.

Les agresseurs se regroupent et convergent vers le commissariat. Les locaux sont défendus par les équipages qui se positionnent devant les locaux et des renforts sont immédiatement dépêchés sur place. Les assaillants utilisent des containers poubelle en guise de boucliers. Ils avancent vers les fonctionnaires en tirant une cinquantaine de mortiers de feu d’artifice dont certains à hauteur d’homme. Les policiers ripostent en lançant une cinquantaine de grenades lacrymogène et tirent treize coups de lanceurs de balle de défense.

Finalement, les assaillants se replient après avoir mis le feu à des poubelles. Les pompiers interviennent pour éteindre les incendies et le calme revient à minuit et demi dans le secteur. Au total, sept containers ont été détruits lors de cette soirée de violence, aucune interpellation n’a pu être réalisée et, malgré les nombreux projectiles échangés, aucun blessé n’est à déplorer.

Dans la nuit de mardi à mercredi, c’est à Plaisir que des incidents ont éclaté et un mineur de 17 ans a été présenté jeudi devant le juge pour enfants. A Sartrouville, un bus a été incendié et une salle communale a été attaquée à la voiture-bélier. Les vacances et la crise sanitaire ont résolument fait monter le niveau de la violence dans les quartiers sensibles du département.

Le délégué Unité SGP Francois Bersani dénonce une situation qui s’aggrave. « On a noté treize faits de violence urbaine cette nuit dans les Yvelines qui s’ajoutent aux 48 faits de la semaine écoulée », souligne le syndicaliste, qui déplore le manque de réaction de l’Etat : « C’est aujourd’hui tout le département qui s’embrase. »

France Bleu / mardi 27 avril 2021

La situation est tendue dans les Yvelines. Dans la nuit de lundi à mardi et pour la troisième nuit consécutive, des tirs de mortiers d’artifice ont été tirés contre le centre de rétention de Plaisir et le commissariat de Trappes.
Aucune interpellation n’a eu lieu pour l’instant.
A Plaisir, vers 23h00 lundi, plusieurs personnes ont visé les fenêtres du centre de rétention administratif. Ces tirs ont provoqué un départ de feu.
Un peu plus tard, vers minuit, à Trappes, le commissariat a essuyé une quinzaine de tirs de mortiers.
Ce genre de violence semble se multiplier depuis la mi-avril 2021. Selon le syndicat Unité SGP Police, depuis le 13 avril, « 100 faits de violences urbaines ont touché les Yvelines dont 66 faits d’attaques aux mortiers et projectiles contre des policiers nationaux, municipaux et des bâtiments de police ».

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Sartrouville (Yvelines) : Les bus en feu, ça devient une habitude

Le Parisien / lundi 19 avril 2021

[…] Un bus RATP de la ligne 272, qui relie Sartrouville à Argenteuil, a été incendié dimanche soir dans la cité des Indes à Sartrouville. Deux personnes cagoulées ont fait descendre le chauffeur, seule personne à bord à ce moment-là, avant de répandre de l’essence dans le véhicule et d’y mettre le feu.

Si le transporteur « condamne fermement de tels actes », l’enquête jugée « prioritaire » par les autorités a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines. Car cet incident n’est pas le premier du genre, il fait écho aux quatre bus incendiés en moins de trois mois en fin d’année dernière. […]

Les faits se sont déroulés vers 23h30 dans la rue du Berry, à la limite avec le département voisin du Val-d’Oise. Les pompiers ont circonscrit le feu avant de laisser la police faire des constatations techniques. « On a mis à disposition les images de vidéosurveillances sur lesquelles on voit très bien les silhouettes des auteurs, les enquêteurs vont essayer maintenant de les identifier », précise l’élu. […]

78actu / jeudi 22 avril 2021

L’espace Jacqueline-Auriol de Sartrouville (Yvelines) a été pris pour cible dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 avril. L’endroit, qui accueille une salle polyvalente, un centre de loisirs et une école d’art plastique, a subi une attaque à la voiture-bélier, suivie d’une tentative d’incendie.

Vers 1h10, une Mercedes, avec deux personnes à bord, défonce la grille d’accès au site, situé en contrebas de l’avenue du Général-de-Gaulle, à l’entrée du stade Gagarine. Dans sa lancée, elle percute la façade du bâtiment. Plusieurs vitres volent en éclat.

Ensuite, les individus ont jeté un cocktail Molotov à l’intérieur, dans une pièce qui sert notamment aux associations pour se réunir. « C’était une salle vide, donc ça n’a pas pris comme ils l’auraient voulu », nous glisse une source proche du dossier.

Heureusement, la police municipale a assisté à la scène via les caméras de vidéosurveillance. Arrivés rapidement sur place, les agents ont pu éteindre les flammes avant qu’elles n’embrasent le bâtiment. « Les dégâts sont relativement minimes », affirme cette source : vitres brisées, portail détruit, murs noircis.

Le véhicule, volé le 16 avril dernier au Pecq, a été retrouvé grâce à son immatriculation, abandonné sur un parking à La Frette (95), une commune voisine. Les auteurs courent toujours pour le moment.

Dimanche soir déjà, un bus de la RATP a été incendié dans le quartier des Indes, après que deux personnes montées à bord en ont extirpé le chauffeur. « Il est difficile de faire le lien entre ces deux faits à ce stade de l’enquête », explique une autre source proche du dossier.

Depuis l’incident de dimanche, une compagnie de CRS a été déployée dans le quartier. Dans la soirée d’hier, ces policiers ont été visés à deux reprises au moins par des jets de projectiles. […]

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Aubenas (Ardèche) : Une ville tranquille… vraiment ? 

France Info / mercredi 21 avril 2021

Des carcasses de voitures calcinées, des véhicules vandalisés, des détritus incendiés encore fumants, deux bâtiments publics victimes des flammes et noircis par les fumées. Ce mercredi matin, le quartier des Oliviers offrait un triste spectacles à ses habitants. La population de ce quartier est sous le choc après les violences qui ont émaillé « Les Oliviers » la nuit dernière. Des violences inédites et incompréhensibles dans ce quartier plutôt tranquille. Le maire d’Aubenas, Jean-Yves Meyer, qui s’est rendu sur place, n’a pas souhaité s’exprimer. Laurent Ughetto, président du Département de l’Ardèche était également présent ce matin.

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 23h30, des violences urbaines ont éclaté dans à Aubenas. Les pompiers de l’Ardèche ont constaté de « multiples » incendies dans le quartier des Oliviers. De nombreux feux de poubelles et des incendies de voitures ont été déclenchés tout au long de la nuit. Le mobilier urbain a également été pris pour cible. Des points de feux ont été constatés à toutes les entrées du quartier, qui s’est retrouvé « en état de siège ». 

Durant la nuit, plusieurs secteurs du quartier des Oliviers n’étaient donc pas accessibles en raison de la présence de divers barrages composés notamment de poubelles et détritus incendiés. Des individus cagoulés n’ont pas hésité à menacer les pompiers. On parle de 20 jeunes qui seraient à l’origine de ces faits de violence gratuite. Une trentaine de pompiers ont été mobilisés. Ils ont dû faire appel à des renforts de police pour pouvoir intervenir et éteindre les flammes. Policiers et pompiers ont également été pris à partie et caillassés par ces individus.

Ce mercredi matin, le calme n’était toujours pas revenu dans le quartier des Oliviers, ont précisé les pompiers à 7h. Ils ont finalement pu entrer dans le quartier au lever du jour. La veille des incidents avaient également éclaté dans ce même quartier. On ignore pour l’heure ce qui a déclenché cette flambée inédite de violences la nuit dernière, à Aubenas, commune de 12.000 habitants. Le quartier a la réputation d’être calme.

Deux bâtiments publics ont également été pris pour cible. Les dégâts sont importants. Ainsi, le centre médico-social a été endommagé par des fumées. Toute une partie de la façade a été noircie. En cause : une voiture incendiée contre le garage du bâtiment. Par ailleurs, trois des cinq véhicules du CMS qui ont été incendiés. Les deux autres ont été sérieusement détériorés.

Le CMS est une structure départementale qui fait travailler 60 personnes. Après ces événements, le Conseil Départemental de l’Ardèche a annoncé la fermeture du centre médico-social pour la journée de mercredi. L’heure est à présent aux travaux de décontamination. Pour les salariés qui ne se trouvent pas en télétravail, une solution d’accueil est à l’étude. […]

Le Pôle des Services, structure municipale qui accueille une agence postale, a également été la cible des incendiaires. Sa façade a été sérieusement endommagées.

À ce bilan des dégradations, la préfecture de l’Ardèche a ajouté la dégradation de deux véhicules du SDIS et d’un véhicule de police, endommagés par les jets de projectiles. Mais les incidents n’ont fait aucune victime, a indiqué la préfecture dans un communiqué publié à la mi-journée […].

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Lille : La maternelle en feu, les pompiers au milieu !

Le Parisien / vendredi 23 avril 2021

Le feu a ravagé jeudi soir une partie d’une école maternelle d’un quartier populaire de Lille, selon les pompiers qui ont été « pris à partie à leur arrivée ». Selon les secours, ce sont des riverains qui les ont appelés vers 20h15, affirmant avoir vu des personnes s’introduire dans l’école Béranger-Hachette, située dans le quartier du Faubourg de Béthune, puis avoir vu de la fumée s’en dégager. Des images assez impressionnantes ont été publiées sur Twitter.

Des personnes ont tiré des mortiers d’artifice en direction des sapeurs-pompiers une fois sur place, selon la même source. L’incendie a parcouru environ « un tiers » de l’établissement, fermé pour une durée « indéterminée ». Elle ne devrait pas ouvrir lundi pour la rentrée scolaire, avance la Voix du Nord. […]

D’après la Voix du Nord, la piste d’un acte volontaire est en effet d’ores et déjà privilégiée par les enquêteurs. […]

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Nanterre : Tensions suite à l’accident mortel avec la voiture des flics

Le Parisien / vendredi 16 avril 2021

Comme les deux nuits précédentes, celle de jeudi à vendredi a encore été émaillée de heurts avec la police dans plusieurs quartiers de Nanterre. Cinq jeunes hommes étaient encore en garde à vue ce vendredi soir pour avoir caillassé les forces de l’ordre ou tiré des mortiers d’artifice en leur direction. Parmi eux, un mineur se verra rappeler la loi par un délégué du procureur, tandis que les autres, jeunes majeurs, devraient être déférés samedi, vraisemblablement pour être jugés en comparution immédiate en début de semaine.

Ce vendredi, ils étaient déjà quatre en comparution immédiate pour des violences et dégradations commises dans la nuit de mercredi à jeudi. Et cinq adolescents de 14 à 17 ans, arrêtés pour des jets de projectiles et tirs de mortiers la même nuit et la précédente, ont été présentés au juge des enfants.

Les premiers incidents ont éclaté mardi soir, en particulier dans les quartiers du Petit-Nanterre et du Chemin-de-l’Ile, au lendemain du décès d’un jeune de 21 ans, tué dans un accident impliquant une voiture de police. Au guidon de son scooter, rue des Venêts, ce jeune homme a grillé la priorité à droite alors qu’arrivait un véhicule de police-secours. Pour l’éviter, le cyclomotoriste a fait une embardée tout en essayant d’éviter un dos-d’âne. Il a perdu le contrôle du deux-roues.

La victime vivait dans le quartier Pablo-Picasso mais avait ses habitudes à Zilina, secteur du Chemin-de-l’Ile. Et c’est au cœur de Zilina que l’essentiel des incidents a eu lieu depuis mardi. Comme si « ces jeunes s’appropriaient » la victime, observait une source policière cette semaine. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une première voiture a brûlé aux Damades, mais c’est surtout à Zilina que la police a été prise pour cible. Sans qu’il n’y ait eu de blessés pour autant. Le quartier reste sous surveillance serrée, avec le concours des CRS.

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Tourcoing (Nord) : Week-end mouvementé

Le Parisien / lundi 19 avril 2021

Rodéo urbain, jets de projectiles, feu de véhicule… Le week-end aura été particulièrement agité à Tourcoing (Nord). Des violences urbaines ont éclaté dimanche soir pour le deuxième soir consécutif, annoncent la préfecture et une source policière. Aucun blessé n’est à déplorer, mais le syndicat de police Alliance déplore des violences qui « ne s’arrêtent pas » dans la région.

Les choses semblaient être pourtant rentrées dans l’ordre dimanche, après une soirée de samedi marquée par des jets de projectiles sur les forces de l’ordre. Ces derniers étaient intervenus pour un rodéo urbain. Mais dimanche soir, vers minuit, la préfecture a indiqué que des « incidents » étaient toujours en cours. […]

À l’issue des heurts de samedi, « deux individus ont été placés en garde à vue vers 19 heures à la suite d’un rodéo motorisé », indique Caroline Étienne, la procureur de la République à Lille. Les policiers sont ensuite intervenus vers 23 heures « pour un feu de véhicule positionné en milieu de chaussée et ont été la cible de jets de mortiers et de pierres ». Un autre individu, mineur, a alors été interpellé. Il doit être déféré lundi devant le juge des enfants.

Des « tentatives d’agitation » ont également eu lieu samedi dans le quartier de Lille Moulins, avec des tirs de mortiers d’artifices, selon Jean-François Papineau. « La lutte contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers s’est intensifiée depuis sept ou huit mois, ce qui fait monter les tensions, qui s’expriment à la tombée du jour », a-t-il souligné.

« Les violences urbaines, cela n’arrête pas, un peu partout dans les Hauts-de-France », a déploré Arnaud Boutelier, secrétaire régional du syndicat de police Alliance dans les Hauts-de-France.

Ça continue (mais il y a des nombreuses interpellations)

Le Parisien / mardi 20 avril 2021

Les nuits de violence n’en finissent plus à Tourcoing (Nord). Des heurts ont encore éclaté lundi soir, vers 23 heures, dans la lignée des deux soirées précédentes. La tension est montée dans trois quartiers de la ville, notamment celui de la Bourgogne. « Une dizaine » de personnes ont été interpellées, indique ce mardi sur BFMTV Arnaud Boutelier, secrétaire régional adjoint du syndicat de police Alliance.

« Onze individus, dont des mineurs » ont été arrêtés, précise BFMTV en citant une autre source policière. L’enquête devra désormais déterminer la responsabilité de chacun. « On espère que ces derniers vont être condamnés fermement », réagit Arnaud Boutelier.

[…] La nuit dernière à Tourcoing, les policiers ont riposté au LBD après avoir essuyé tirs de mortiers et cocktails molotov. Des poubelles et au moins un véhicule ont été incendiés.

Et si les keufs se font attendre, pourquoi ne pas aller directement chez eux ?

Europe 1 / jeudi 22 avril 2021

Après plusieurs jours de heurts dans le quartier de la Croix-Rouge à Tourcoing, le domicile d’un policier a été visé par des tirs de mortiers d’artifice mercredi après-midi. Cinq fusées ont été lancées, sans faire de blessé. Le policier concerné a porté plainte, et une enquête à été ouverte. Mais cet événement fait monter d’un cran supplémentaire les tensions qui ont éclaté dans la ville ces derniers jours.

Habitant de ce quartier de Tourcoing depuis plusieurs années, mais en poste au commissariat de Roubaix, le policier était en repos en famille, jeudi après-midi, quand il a entendu le bruit de trois mortiers d’artifice percuter la façade de sa maison. En sortant sur le pas de sa porte, il a été visé par deux autres fusées qu’il a pu éviter de justesse.

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Rhône et Isère : Les feux d’artifice pour faire leur fête aux flics

20 Minutes / samedi 24 avril 2021

Jets de projectiles, tirs de mortiers d’artifices et feux de poubelles ont émaillé la soirée de vendredi à Vaulx-en-Velin (métropole de Lyon) ainsi qu’à Bourgoin-Jallieu (Isère) où deux policiers ont été blessés, a-t-on appris de sources concordantes. A Bourgoin-Jallieu Les tensions ont commencé en toute fin d’après-midi dans le quartier Champaret alors que des policiers intervenaient pour mettre fin à un rodéo sauvage à moto, précisent les forces de l’ordre dans un communiqué.

Après une interpellation et lors de la saisie d’une moto-cross, « plusieurs jeunes » ont lancé des projectiles en direction des forces de l’ordre, blessant un fonctionnaire de la police nationale à un poignet et un policier municipal à la tête, avec un pavé. Ce dernier a été emmené aux urgences de l’hôpital de la commune où il s’est fait poser trois points de suture. Il bénéficie d’un suivi neurologique et de cinq jours d’ITT. L’auteur des faits a été identifié, selon la même source.

Plus tard en soirée, plusieurs feux de poubelles dans le quartier ont été éteints par les pompiers, sous la protection des forces de l’ordre, ces dernières essuyant à deux reprises des tirs de mortiers d’artifices dont ceux d’un groupe d’une quinzaine de personnes regroupées au niveau d’un centre social. Au cours de cette séquence, les policiers ont procédé à deux interpellations pour incendies de poubelles et une dernière pour non-respect du couvre-feu.

Peu avant minuit, le scénario s’est ensuite répété dans le quartier Champ-Fleuri, où une dizaine d’individus « vêtus de noir » ont mis le feu aux poubelles et où les fonctionnaires de police ont été également la cible de mortiers. Ces derniers ont répliqué avec des tirs de LBD et des grenades lacrymogènes, ramenant rapidement le calme sur les lieux. A Vaulx-en-Velin, en début de soirée, un groupe de jeunes circulant à scooter a tiré des mortiers en direction du commissariat de la ville, a indiqué la préfecture du Rhône.

Un deuxième épisode de tirs similaires a eu lieu plus tard dans la soirée dans le quartier sensible du Mas-du-Taureau où une patrouille de la brigade anti-criminalité a été visée. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour éloigner les assaillants sans parvenir à les interpeller. Aucun blessé n’est à déplorer. Une enquête est en cours au commissariat de Vaulx-en-Velin pour établir la lumière sur ces faits.

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Compiègne (Oise) : Les soirées et les échauffourées se suivent et se ressemblent

Le Parisien / vendredi 23 avril 2021

Les soirées se suivent et se ressemblent dans le quartier du Clos-des-Roses à Compiègne (Oise). Ce jeudi soir, une quinzaine de policiers de la cité impériale ont été la cible de plus de soixante tirs de mortiers d’artifice et de jets de pavés alors qu’ils menaient dans la cité sensible une « opération de sécurisation ».

Après deux premières nuits d’échauffourées mardi et mercredi, les fonctionnaires de police avaient fait appel ce jeudi soir à des effectifs supplémentaires. Six agents venus de la brigade anticriminalité d’Arras (Pas-de-Calais) ainsi que ceux de la police municipale étaient présents dans le quartier, identifié comme le principal point de deal de la ville.

Sur place, la situation n’a pas tardé à se tendre. À peine postés sur le parking du centre commercial, les policiers ont immédiatement essuyé les premiers tirs de mortier d’artifice. « Rapidement, une quarantaine d’individus fondaient sur nous, souligne le commissaire de police Pierryck Boulet. Les plus téméraires sont venus au contact. Ils nous visaient alors qu’ils étaient à 10 ou 20 mètres de nous. »

Sous pression, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de lanceur de balles de défense (LBD) et fait usage de gaz lacrymogène. À court de munitions, les différents équipages ont été contraints de regagner le commissariat de la ville, avant de faire face à un deuxième assaut des émeutiers, déclenché vers 21h30.

Les policiers ont alors été la cible de lourds pavés, dont plusieurs ont dégradé un de leur véhicule. Les fonctionnaires de police, équipés de casques et de boucliers antiémeutes, n’ont pas été blessés au cours des affrontements. À la veille d’un nouveau week-end à risque, des renforts de CRS sont attendus sur place. […]

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Angoulême : La bienvenue au pandores

La Charente Libre / mercredi 21 avril 2021

Magali Debatte, la préfète, Xavier Bonnefont, le maire d’Angoulême, et les services de police avaient à peine tourné les talons que la température est montée de plusieurs degrés, ce mardi soir, sur Basseau-La Grande-Garenne.

Ils venaient d’annoncer des renforts policiers sur Angoulême et Cognac, le tout accompagné de quelques contrôles sur des jeunes du quartier. Il y a eu des noms d’oiseaux. Mais pas que.

De 19h à 20h, une impressionnante salve de tirs de feux d’artifice a répondu aux annonces préfectorales. Des tirs nourris sur Basseau et Grande-Garenne. « C’était bien plus intense que les autres fois, c’était dingue, dit une habitante. Certains jeunes n’étaient pas contents des renforts, semble-t-il ». « Je n’ai jamais vu ça. Ca n’a pas duré longtemps, mais ça a tiré dans tous les sens », lâche un grand frère peu impressionnable. […]

Un peu plus tard dans la soirée, c’est à Ma Campagne que des feux d’artifice ont été tirés. Un grand classique entre les deux quartiers, qui ont pris l’habitude de se répondre. Ces tirs étaient audibles jusque sur le Plateau d’Angoulême. Ces nombreux tirs ont été entendus à proximité du collège Pierre-Bodet, de 21 heures à 22 heures. Sur les réseaux sociaux, de nombreux habitants décrivent « des coups de feu » suivis de feux d’artifices.

L’enquête sur l’incendie de plusieurs voitures dans la nuit du 11 au 12 avril dans le quartier de Ma Campagne, est d’ailleurs toujours en cours. Pour l’heure, aucune interpellation n’a eu lieu, fait savoir le parquet d’Angoulême.

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Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) : Cou-cou les bleus (et arrêtez de vous pavaner sur Facebook !)

Le Parisien / samedi 17 avril 2021

Des violences ont éclaté à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), dans la nuit de vendredi à samedi. Peu avant minuit, cité d’Orgemont, une vingtaine de personnes ont tiré des mortiers et lancé des cocktails molotov sur les forces de l’ordre en patrouille. Aucun blessé n’est à déplorer, mais trois personnes ont été interpellées, indique le parquet de Bobigny. Il s’agit de deux mineurs et d’un majeur, âgés de 16, 17 et 19 ans. Ils ont été placés en garde à vue pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, rébellion et participation à un attroupement armé.
[…] « Les policiers ont entendu des cris et n’ont eu le temps de rien faire », résume au Parisien Erwan Guermeur, secrétaire départemental de ce syndicat. « Ils ont été assaillis de toute part, par des pierres, des tirs de mortier d’artifice, des bouteilles de verre et trois cocktails Molotov. » Il n’y a pas eu de blessés. […]

L’équipage a fini par réussir regagner son véhicule pour s’extirper en marche arrière, alors que des renforts de la Bac (Brigade anti-criminalité) arrivaient. Une partie de l’attirail utilisé par les agresseurs a été saisi par la police.

La situation dans certains quartiers de la ville est tendue depuis plusieurs semaines. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les photos de deux policiers du commissariat d’Epinay-sur-Seine, volées sur les réseaux sociaux, ont été placardées dans une cité. Ces images imprimées sur des feuilles A4 et collées sur les murs dans les halls, proviendraient de Facebook.

Elles montrent deux policiers de la brigade de nuit du commissariat d’Épinay-sur-Seine, ainsi que la femme de l’un d’eux, également policière. Leurs noms et prénoms sont marqués sur les clichés. Une enquête pour « actes d’intimidation » a été ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à la Sûreté départementale. Les policiers concernés, ainsi que la préfecture de police de Paris ont annoncé porter plainte.

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Pau : Trois flics à l’hosto

La République des Pyrénées / vendredi 23 avril 2021

C’est un contrôle routier pour veiller au respect du couvre-feu qui aurait mis le feu aux poudres dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le quartier d’Ousse des Bois à Pau. Un contrôle auquel participait le directeur de cabinet du préfet, vers 21h30 jeudi soir.
Les effectifs de police ont été pris à partie par « une trentaine de jeunes » et des jets de pierres. Trois policiers, dont un commissaire de police, ont été légèrement blessés. […]

Entre-temps, plusieurs véhicules ont été incendiés dans le quartier. Lors des opérations de maintien de l’ordre, il a été fait usage de « plusieurs moyens de dispersion, n’ayant causé aucun blessé chez les assaillants », précise ce vendredi matin le syndicat de police Alliance dans un communiqué. Aucune interpellation n’a été pour l’heure réalisée mais des investigations visent à identifier les fauteurs de troubles.

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Castres (Tarn) : Nuit agitée pour les bleus

ActuToulouse / mardi 27 avril 2021

La nuit a été tendue dans le quartier Laden-Petit Train, à Castres (Tarn).
Dans la soirée du lundi 26 avril 2021, des policiers ont été pris à partie par une quinzaine d’individus, indique le syndicat de police Unité SGP Occitanie, qui dénonce des « violences inacceptables ». Les forces de l’ordre ont subi des « jets de projectiles, et de mortiers » qui ont fait suite à « une tentative d’interpellation pour des faits d’outrage ». Les pompiers, qui étaient sur place pour éteindre les différents feux de poubelles allumés dans le quartier, ont également été la cible de caillassages. […]

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Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne) : Quand les flics veulent interpeller quelqu’un, ça part dans tous les sens

Évasion radio / mardi 27 avril 2021

Une patrouille de police a repéré plusieurs individus dans une voiture signalée volée, vers 20h10, avenue Auguste Renoir. Ils ont voulu interpeller un jeune de 18 ans qui était au volant. Une quarantaine de personnes ont alors fait irruption. Elles ont lancé des pierres en direction des policiers, mais aussi des trottinettes abandonnées par des enfants sur place. Des renforts de police sont arrivés et ont encerclé le véhicule volé. Un groupe de jeunes s’est approché pour discuter, mais d’autres ont continué à lancer des projectiles et un homme de 21 ans a reçu un mortier au niveau du visage. Il a été hospitalisé. Le calme est revenu vers 21h45.

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Vienne (Isère) : Les feux de poubelles pour attirer les flics, mieux que le tri

Le Dauphiné Libéré / vendredi 30 avril 2021

Le quartier Estressin à Vienne a connu une nuit de violences urbaines. Entre 23h30 et 3 heures du matin, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 avril, de nombreux conteneurs à poubelles ont été volontairement incendiés. Les incidents ont débuté à 23h30, quai Claude-Bernard où quatre conteneurs ont été incendiés au milieu de la chaussée.
Dans le même temps, des policiers étaient caillassés et un individu était interpellé par la Bac. Une heure plus tard, nouveau feu signalé de plusieurs poubelles. Un incendie qui a également endommagé une voiture. Là encore, les fonctionnaires de police ont été la cible de jets de projectiles. Un individu a été interpellé.
Puis à 1h30 du matin, deux autres conteneurs sont incendiés rue de la Convention. Enfin, à 3 heures du matin, des individus ont mis le feu à une dizaine de poubelles entassées place du 24 avril 1915. Les flammes endommageant partiellement un local à poubelles.

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Le Muret (Haute-Garonne) : Poubelles incendiées = flics caillassés

France Bleu / vendredi 23 avril

[…] La gendarmerie confirme que des violences urbaines se sont produites dans la nuit entre 23h et 2h30 du matin. Selon l’état-major de Haute-Garonne, « des individus cagoulés ont incendié des containers poubelles sur des ronds-points près d’établissements scolaires ». C’est le nord de la ville qui a été frappé par ces incendies, avenue Vincent Auriol et avenue de l’Europe.
L’officier contacté par France Bleu Occitanie indique « qu’une trentaine d’individus ont occupé quatre ronds-points et brûlé cinq gros containers. » 40 militaires de la gendarmerie ont été mobilisés. Deux voitures des forces de l’ordre ont été caillassées.
Un hélicoptère a été utilisé pour éclairer avec son phare les zones de violence. En définitive, il n’y a pas eu usage de la force, ni blessés, ni interpellations. Le calme est revenu vers 2h30 du matin. […]

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Val-de-Reuil-Louviers (Eure) : Ici aussi, une certaine idée de la valorisation des déchets

La Dépêche de Louviers / lundi 26 avril 2021

Dans la nuit de dimanche à lundi 26 avril 2021, les policiers du commissariat de Val-de-Reuil – Louviers ont été appelés pour divers feux de poubelles sur la commune de Val-de-Reuil dont un dans la voie des Chalands.
Arrivés sur place, les quatre agents de police étaient attendus par une vingtaine de jeunes proférant des insultes à leur égard avant de les agresser à l’aide de barres de fer et de tirs de mortier.
Pris en guet-apens, les policiers ont pu tant bien que mal se défendre à l’aide de gaz lacrymogène et de tirs de lanceur de balles de défense (LBD).
Face à la virulence des jeunes cagoulés, les policiers ont dû se retrancher dans l’enceinte du commissariat de Val-de-Reuil. À ce moment-là, aucun renfort n’a pu se rendre sur place ; les policiers d’Evreux étant appelés pour d’autres violences urbaines. […]

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Béziers (Hérault) : Comité d’accueil pour les pandores

Métropolitain / lundi 26 avril 2021

C’est le syndicat de police Unité SGP Police-FO de l’Hérault qui révèle l’information, ce lundi soir : des policiers de la Sécurité publique du commissariat de Béziers ont été la cible de groupes de jeunes, dans les cités de la Grangette et de la Devèze.

[…] « ce week-end, lors d’une patrouille dans le quartier de la Grangette à Béziers, les équipages de police-secours de nuit, ont évité un guet-apens. Des containers poubelles ont été placés au milieu de la chaussée au niveau de chaque issue du quartier, afin de bloquer les véhicules de police. Plusieurs individus vêtus de noir, capuchonnés et armés d’objets de type barre de fer ont tenté d’agresser les policiers, qui ont réussi à se dégager dans un premier temps avec beaucoup de professionnalisme et de sang froid, puis avec l’aide de renforts. Ils ont alors pu sécuriser le quartier ».

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Grenoble : Vive le tagueur !

Le Dauphiné / samedi 23 avril 2021

Vendredi, vers 23 h 30, un homme de 31 ans a été interpellé aux abords du parc Pompidou, rue Léo-Lagrange, à Grenoble. Il est suspecté d’avoir tagué le sigle “Acab” (All cops are bastards/tous les policiers sont des salauds) sur une vitre d‘une voiture de police sérigraphiée dont l’équipage était en intervention dans le secteur. C’est un autre équipage, appelé en renfort, qui a interpellé le suspect. L’homme a été placé en garde à vue.

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Villefranche-sur-Saône (Rhône) : « Un bon flic est un flic mort »

Lyonmag / jeudi 22 avril 2021

Une enquête a été ouverte à Villefranche-sur-Saône où un tag anti-police a été découvert ce jeudi matin sur le mur de la gare. L’inscription « Un bon flic est un flic mort » a été réalisée à la peinture noire dans la nuit de mercredi à jeudi. La police cherche désormais à identifier le ou les auteurs de ce tag.

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Essonne : Attention, les bleus sortent l’avion

France Info / mercredi 21 avril 2021

Le vol auquel ces pilotes se préparent n’a rien d’ordinaire. Leur avion est banalisé, mais eux sont policiers. Leur mission est délicate : prévenir et traquer les violences urbaines, et ce, à 500 mètres d’altitude. Ce jour-là, plusieurs quartiers sensibles de l’Essonne vont être surveillés. Cet avion discret leur permet d’avoir un coup s’avance sur les bandes, ainsi qu’une nouvelle perspective.

Soudain, les policiers aperçoivent une bande d’environ trente personnes. C’est au téléobjectif qu’ils vérifient la présence ou non d’individus suspects. Quelques minutes plus tard, l’agent reçoit un appel du centre de commandement. Une motocross vient d’être volée. L’avion tente de retrouver le conducteur. Il est photographié au téléobjectif : il ne porte pas de casque. Depuis leur avion, les pilotes vont guider leurs collègues en voiture. Sans ces indications, les policiers au sol n’auraient jamais pu retrouver le véhicule.

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Contre les yeux de la police

Saint-Étienne : Le quartier dans le noir, la caméra noircie

Le Progrès / dimanche 18 avril 2021

Dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine de personnes ont occupé la place centrale. Poubelles incendiées, caméra et armoire électrique endommagées : le quartier était plongé dans le noir. Un mineur a été interpellé. L’éclairage public n’était pas totalement rétabli hier soir.

Dans la soirée de samedi 17 avril, vers 22 h 15, les services de la police nationale et de la police municipale de Saint-Étienne sont intervenus dans le quartier de Terrenoire.
Une trentaine d’individus occupaient la place Jean et Hippolyte-Vial. Dans un premier temps, les policiers ont dispersé les individus et en ont verbalisé cinq pour non-respect du couvre-feu.
Vers minuit, les policiers sont de nouveau appelés par des riverains pour des incendies de poubelles au pied d’un mât de vidéoprotection. À leur arrivée, les policiers interpellent un mineur.
Face à cette arrestation certaines personnes prenaient les policiers à partie. Ils ont dû faire usage de bombes lacrymogènes pour disperser le groupe menaçant. Conduit au commissariat, le mineur était placé en garde à vue. Après avoir été interrogé par les enquêteurs il a été remis en liberté au cours de la journée de dimanche.
Mais les policiers n’en avaient pas fini avec cette affaire. À 2 h 20 ils étaient rappelés toujours pour des incendies de poubelles au pied du même mât. Malgré l’intervention rapide des pompiers, cette fois-ci la caméra qui se trouvait au sommet du mât a été détériorée par les flammes et la fumée. Elle est inutilisable.

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Plaisir (Yvelines) : Les poteaux sciés

78actu / samedi 24 avril 2021

« On ne lâchera pas l’affaire ! » Joséphine Kollmannsberger, maire de Plaisir (Yvelines), est remontée après que des caméras de vidéosurveillance ont été une nouvelle fois détruites dans le quartier sensible du Valibout.

Les faits se sont produits dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 avril. Après avoir bloqué les routes aux alentours avec des poubelles, un groupe d’une vingtaine d’individus au visage dissimulé a tronçonné à la scie circulaire les mâts de quatre caméras qui entourent le quartier. Dépêchés sur place, les policiers ont essuyé des tirs de mortiers d’artifice. Un peu plus tôt dans la soirée, un adolescent de 17 ans avait été interpellé pour un jet de projectiles sur la police, justement grâce à la vidéosurveillance.

« Non seulement, elles sont détruites, mais des voitures de particuliers ont été endommagées avec la chute des pylônes », peste l’élue, qui ne saurait pas chiffrer le montant du préjudice.

Il y a trois semaines déjà, des individus avaient détruit, en suivant le même procédé, deux autres appareils au Valibout. La vidéosurveillance n’est pas la bienvenue dans le quartier. En début d’année, les techniciens chargés de l’installation des caméras avaient été violemment pris à partie par une dizaine d’individus et visés par des projectiles divers. […]

Depuis plusieurs nuits, Plaisir est en proie à une flambée de violences urbaines, comme d’autres villes du département. L’élue fait un parallèle entre cette série de faits, et l’absence de renforcements d’effectifs au commissariat de Plaisir, contrairement à d’autres du département.

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Canteleu (Seine-Maritime) : La nacelle, très pratique

Paris-Normandie / vendredi 16 avril 2021

Les policiers de la brigade anticriminalité de Rouen ont surpris dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 avril 2021, avenue de Versailles à Canteleu, des individus qui avaient dérobé une nacelle avec un bras télescopique.
En pleine nuit, vers 3 h 20, ils étaient en train d’activer le tableau de commande de la nacelle et de dégrader une caméra de vidéo surveillance placée en hauteur sur un immeuble.
Les deux équipages de policiers sont parvenus à rattraper en courant les trois jeunes Cantiliens qui avaient pris la fuite. Le premier, âgé de 22 ans, a été stoppé dans sa course côte de Croisset ainsi que les deux autres, âgés de 17 et 24 ans.
L’un d’eux a été découvert caché sous un véhicule avec un tournevis. Ils ont été placés en garde à vue pour vol en réunion et destruction de bien public.
Les policiers ont également manœuvré la nacelle pour la placer en sécurité sur un parking.

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Mise à jour du 29 octobre : Manque de bol, cinq interpellations

Le Parisien / vendredi 29 octobre 2021

La scène de saccage du garage géant de la police, à Rungis en avril dernier, est restée dans les mémoires. Les images des véhicules de police tagués, retournés, totalement cabossés, avec des dessins de tête de cochon sur les coffres arrière et de la peinture jetée sur les vitres étaient stupéfiantes. Les faits avaient eu lieu dans la nuit du 25 au 26 avril dernier, dans le garage de la police. 14 véhicules avaient été dégradés, mais le préjudice s’était révélé quasi nul puisqu’il s’agissait de véhicules « réformés », sans doute destinés à la casse.

L’enquête progresse pour savoir qui avait bien pu commettre un tel saccage. Les services de la sûreté départementale ont interpellé ce jeudi cinq personnes, soupçonnées d’avoir participé aux destructions des véhicules.

Trois d’entre elles ont été interpellées à Villejuif, un autre à Seine-Port en Seine-et-Marne et enfin un dernier à Toulouse, en Haute-Garonne. Toujours placées en garde à vue ce vendredi, les cinq personnes, des hommes et des femmes, sont toutes majeures. « Ils n’étaient pas connus des services de la justice pour des faits de cette nature », précise le parquet de Créteil.

Cette intrusion, a priori la première qu’avait subie ce site, avait été rendue possible par une découpe dans le grillage. La sécurité du garage de la police avait d’ailleurs été renforcée après ces faits. Ce parc automobile ouvert depuis 49 ans rassemble plusieurs centaines de véhicules de police du Val-de-Marne mais aussi des Hauts-de-Seine et de l’Essonne.

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