reçu par mail / jeudi 27 novembre 2018
Décembre reste une mois marqué par le sceau de la mémoire insurgée des anarchistes qui s’opposent ouvertement à toute forme de pouvoir.
En décembre 2018 ce sera les 10 ans de la mort du compagnon Alexandros Grigoropoulos, arraché de la rue lorsqu’il a été assassiné sous les balles de la police dans le quartier d’Exarchia, en Grèce, en 2008. C’est aussi le mois au cours duquel, il y a 5 ans, le compagnon Sebastián Oversluij a été abattu par les balles d’un mercenaire du capital lors d’une expropriation dans une banque en 2013 au Chili.
Parce que la mémoire de nos morts est un combustible pour raviver la flamme de notre vie en révolte permanente, que Décembre Noir soit à nouveau un point de rencontre dans l’action multiforme et dans la réflexion sur nous-mêmes, sur nos forces dans le combat minoritaire et
sur les manifestations actuelles de l’ennemi totalitaire qui est le pouvoir et son monde de hiérarchies, fascisme, patriarcat, spécisme et les multiples formes d’expressions de la soif de supériorité des uns sur les autres.
Une fois de plus, que Décembre Noir continue d’être une invitation à la communication insurgée à la chaleur sauvage de l’action offensive contre le pouvoir.
Mémoire iconoclaste avec nos mort-e-s.
Solidarité offensive avec les compagnon-ne-s qui font face à la répression en Argentine, Brésil, Chili, Russie, Italie, Grèce et tout le monde.
Pour un Décembre Noir, fasse que vive l’anarchie !