Athènes (Grèce) : Attaques d’une cellule de la FAI/FRI à la cour d’Evelpidon

Le Laboratoire Anarchiste (texte légèrement remanié) / lundi 21 mai 2018

Une cellule de la Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International (FAI/FRI), nommé Asymmetrical Urban Warfare Club [Club de guerre urbaine asymétrique], a revendiqué la responsabilité d’une attaque à l’explosif contre le complexe du tribunal d’Evelpidon d’Athènes, qui a eu lieu à l’aube le samedi 24 Mars. La police et les médias institutionnels ont d’abord essayé de garder l’attaque cachée, tout en gardant un silence strict sur l’incident, mais maintenant ils ont reconnu son existence après la publication de la revendication sur le site d’Indymedia Athènes. La bombe a explosé dans un poste de police derrière le palais de justice, causant des dommages mineurs et aucune victime.

La longue déclaration de l’Asymmetrical Urban Warfare Club stipule entre autres choses:

 » Samedi matin 24 mars 2018
Nous avons placé un engin explosif de faible intensité contenant un demi-kilo de poudre dans le poste de garde à l’arrière des tribunaux d’Evelpidon.
Nous savons que notre appareil a fonctionné correctement, car lorsque nous étions loin de l’endroit, nous avons pu entendre le bruit de la détonation, qui s’est produite au moment précis où nous l’avons mis à exploser. Nous ne savons pas quel genre de dommage matériel cela a causé parce que notre attaque a été cachée par le régime.  »

L’action a été menée en solidarité avec les compagnons anarchistes emprisonnés Konstantinos Giagtzoglou, Gerasimos Tsakalos, Nikos Romanos, Argyris Dalios, Dimitris  Politis et Giannis Michailides, tous récemment condamnés à des peines de prison excessivement longues en vertu de la loi antiterroriste draconienne 187A.

L’attaque a également été menée en réponse directe aux attaques des organisations fascistes et l’État grec contre les espaces occupés à Thessalonique, Athènes et Volos, et insurrectionnels mémoire combative du camarade anarchiste Lambros Foundas, membre du groupe de guérilla urbaine Lutte Révolutionnaire, tué par des balles policières le 10 mars 2010.

Nous concluons ce rapport avec un autre passage tiré de la revendication :
« Notre douleur, nos négations et nos affirmations sont armées, elles vont à la contre-attaque, elles deviennent têtues, elles deviennent des calculs froids de probabilités, elles s’organisent de manière informelle et elles deviennent collectives. Nous cessons de pleurer et nous éliminons toutes les hésitations, n’ayant que notre désir de vivre cette guerre dont beaucoup ont dit beaucoup comme notre seul guide. Guerre anarchiste contre les États, l’économie, le commerce, les nations, le patriarcat et contre toutes les formes de coercition et d’exploitation. »

(article écrit par Insurrection News basé sur des informations publiées dans les médias grecs et sur Indymedia Athens)

traduction de Croce Nera Anarchica

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