France Bleu / vendredi 22 novembre 2024
Vitre étoilée en centaines de fragments ou entièrement brisées, le ou les auteurs se sont acharnés sur le mobilier urbain à caractère publicitaire dans les rues de Bayonne. Dans la nuit de mardi à mercredi, ce sont pas moins de 34 panneaux, entre la mairie et les allées Paulmy qui ont ainsi été attaqués, en particulier le long des voies de bus en site propre. Le propriétaire du mobilier, l’entreprise JC Decaux a porté plainte.
Si le ou les auteurs semblent avoir une dent contre les affichages de publicité, les actes n’ont pas été revendiqués à l’heure d’écrire ces lignes. On semble donc loin des actions « coup de poing » réfléchies, organisées et signées qu’a pu mener par le passé le collectif Stop Pub. La dernière en date remonte à février 2023 quand 25 militants avaient éteint et recouvert d’affiches une trentaine de panneaux publicitaires lumineux à Bayonne et Anglet pour dénoncer le gaspillage d’énergie que représentait ce mobilier. Depuis, la communauté d’agglomération pays basque a décidé d’encadrer l’utilisation de la publicité dans ses rues.
Déjà en mai dernier
Sud-Ouest / mercredi 15 mai 2024
Boulevard Alsace-Lorraine, place des Basques, mairie… En divers points de Bayonne, des abris de bus jonchés de bris de verre, lundi 13 mai au matin. Une cinquantaine de caissons publicitaires ont subi ce qui ressemble à un raid vandale, dans le week-end écoulé. Les auteurs des dégradations s’en sont indifféremment pris aux équipements des lignes Tram’bus et aux autres abris du réseau de transport en commun du BAB.
Depuis lundi, l’entreprise JCDecaux, propriétaire du matériel, « procède à la sécurisation des sites », indique-t-on du côté de l’Agglomération Pays basque, autorité organisatrice des transports sur son territoire via le Syndicat des mobilités. « Une intervention de remplacement des caissons vandalisés est en cours, afin de remplacer tous les équipements d’ici la fin de la semaine. » D’ici-là, des bandes de Rubalise entourent les caissons vandalisés, pour « sécuriser les sites ».
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La société JCDecaux, sur qui pèse le préjudice, a porté plainte mardi, auprès du commissariat de Bayonne. Une enquête a été ouverte, qui mobilisera les images de vidéosurveillance urbaine.