Lacroisille (Tarn) : Ni A69, ni élevage pour la chasse !

Le journal d’ici / mardi 24 septembre 2024

Dans un communiqué adressé à notre rédaction la nuit dernière, le groupuscule d’opposants à l’autoroute A 69  » Lièvres Vénères Et Libres » (LVEL) a revendiqué le sabotage entre dimanche 22 et lundi 23 septembre 2024, de clôtures situées sur la commune de Lacroisille.

Ces dernières avaient été installées ou étaient passe de l’être sur la propriété de éleveur de lièvres destinés à la chasse Jean-Philippe Rouanet, qui a vendu 20 ha de terrains à Atosca.

La propriété de ce dernier doit en effet être traversée par l’A69 et sera divisée en deux zones délimitées par des clôtures. Ce sont donc ses dernières qui ont été détruites. Le collectif prétend ainsi retarder le chantier autoroutier.

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Mise à jour du 25 septembre :

La Dépêche du Midi / mardi 24 septembre 2024

Un « nouveau » collectif vient de revendiquer une action de sabotage sur le chantier de l’A69. Baptisé Lièvres Vénères Et Libres, dont les initiales LVEL rappellent celles de La voie est libre, collectif historique d’opposants à cette autoroute entre Castres et Toulouse, indique dans un communiqué envoyé à la presse avoir coupé environ 2 km de clôtures dans la nuit de dimanche à lundi.
Ces clôtures avaient été posées par le concessionnaire Atosca pour sécuriser le terrain d’un éleveur de lièvres à Lacroisille. Atosca a en effet acheté 20 ha des 200 ha qui appartiennent à ce propriétaire pour y faire passer l’autoroute.
« Il leur faut maintenant installer des kilomètres de clôture pour créer deux enclos plus petits, afin de permettre le passage de l’autoroute au centre. Les chantiers ne pourront pas commencer si les enclos ne sont pas fermés, continue le communiqué. Le coût de ces clôtures est élevé en raison de leur enfouissement de 50 cm, alors qu’une bonne pince et de la patience suffit à les détruire. »
Ce collectif dédie cette action « aux zadistes qui se battent pour le Verger de Verfeil en défendant les derniers arbres du tracé et la maison en dépit de la répression. »
« NGE-ATOSCA et les bétonneurs n’ont pas fini de payer pour leur sécurité. 53 km à surveiller ça laisse toujours des trous. Ça laisse toujours des opportunités » menace le collectif.

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