de.indymedia.org / samedi 24 février 2024
Le soir de vendredi 23 février, une manifestation sauvage et combative s’est tenue dans le quartier de Sankt Pauli, à Hambourg. Il y a eu beaucoup d’énergie, des feux d’artifice, des tags sur les murs à côté et les rues alentours ont été bloquées avec du matériel de construction.
« Liberté pour tou.tes les prisonnier.es ! », « Tou.tes ensemble contre le fascisme ! » et « La solidarité doit devenir pratique – Feu et flamme pour les autorités responsables des déportations ! » sont certains des slogans qui ont résonné dans les rues pendant la soirée. Nous relayons ici deux des tracts qui ont été distribués en grand nombre dans les rues :
Le premier tract (recto) :
Aujourd’hui nous prenons la rue pour des luttes militantes, antiracistes et antifascistes. Nos compas sont emprisonné.es pour cela, à Budapest, en Italie et ailleurs – ils/elles sont en fuite ou doivent faire face à d’autres formes de répression. La lutte contre les frontières, le racisme et le fascisme qui grandit partout nous unit. Nous sommes ensemble, dans notre force solidaire, notre amour pour celles/ceux qui luttent et notre solidarité sans faille.
La lutte contre l’État et les nazis reste un travail manuel.
Le verso :
Sur le procès pour la manif du Brenner, en Italie : http://www.abbatterelefrontiere.blogspot.com
Solidarité avec la Iuventa-Crew : http://www.iuventa-crew.org
Solidarité avec les antifas inculpés à Budapest : http://www.basc.news [aussi, en français, ici ; NdAtt.]
Liberté pour Benni : httpt://www.freexantifas.org/free-benni [aussi, en français, ici ; NdAtt.]
Le deuxième tract (recto) :
Nous avons pris la rue aujourd’hui pour exprimer notre rage contre le système répressif des frontières et des taules. Luttons ensemble pour la liberté de mouvement pour tout le monde et pour la fin de la guerre contre les migrations. Contre leurs camps, leurs taules et leur machine à expulser. Tear down fortress Europe [démolir la forteresse Europe].
Solidarité avec les antifascistes emprisonné.es dans les taules hongroises, italiennes [en réalité, Gabriele se trouve aux arrestations domiciliaires ; NdAtt.] ou allemandes à cause des attaques contre des nazis lors de l’ainsi-dit « Jour de l’honneur ». Avec tou.tes celles/ceux qui ont dû entrer en clandestinité ou qui sont en prison à cause de la répression étatique.
Solidarité avec les inculpé.es dans le procès du Brenner, en Italie, pour la manifestation émeutière à la frontière austro-italienne.
Pour l’anarchie !
[le verso du tract est la traduction anglaise du recto]