La Nemesi / vendredi 22 décembre 2023
Comme nous l’avons fait savoir par le passé, en juillet dernier le procureur de Turin Scarfi a demandé treize mesures de sûreté (une détention préventive en prison, trois aux arrestations domiciliaires et neuf obligations de pointer chez les flics), avec la motivation que ces compagnons sont des repris de justice.
En novembre, suite au recours présenté par le procureur contre la décision de juillet du tribunal, qui avait rejeté la plupart de ces mesures, le tribunal des libertés a imposé seulement l’obligation de pointer au poste de police pour un troisième compagnon sous enquête, aux côtés des deux autres qui avaient déjà reçu cette obligation, et il a rejeté encore une fois toutes les autres mesures.
N’acceptant pas ces différents rejets, le procureur a présenté un nouveau recours au tribunal des libertés de Turin, avec la requête de restaurer l’obligation de pointage au poste de police pour les deux compagnons auxquels cette obligation avait été enlevée en septembre.
Le 5 décembre, le tribunal des libertés de Turin a rejeté aussi ce recours du proc.
On voit clairement la volonté du parquet turinois de persévérer, malgré le vide complet de cette enquête, afin d’atteindre l’objectif de réduire au silence la solidarité et d’écarter des compagnons et des compagnonnes qui sont actif.ves dans les luttes.
Pour une monde libre de toute forme d’entrave.
Pour un monde sans État.
Solidaires et complices