Unoffensive Animal / dimanche 24 septembre 2023
Manifestation pour la liberté animale à Santiago, Chili. On n’oublie pas les prisonnier.es de l’affaire Susarón
Compte-rendu de la manifestation pour la Libération animale de 2023, qui s’est tenue le samedi 3 septembre à Santiago (Chili). Une démonstration librement appelée, qui se tient pour la troisième année consécutive, après la révolte [de 2019-2020 ; NdAtt.] et la pandémie.
Le rassemblement a commencé à 14h sur la Plaza los Heroes, puis a coupé la route sud du centre commercial, en direction est, en pénétrant dans le confort des citoyens pourris avec un large éventail de propagande antispéciste, en exprimant des slogans de lutte par des banderoles, des affiches, des graffitis, des brochures et des cris contre toutes les formes d’exploitation justifiées par cette société meurtrière.
Comme toujours, la marche a été escortée par les sbires de l’État, qui, cette fois, n’ont pas essayé de morceler la manifestation. Quelque chose dont ont profité des individualités liées au chaos et au sabotage, qui, sans la permission de personne, ont laissé fleurir leur action multiforme.
Sur le parcours, il y a eu des nombreux gestes de solidarité avec les quatre compas de l’affaire Susaron, qui ont été interpellé.es lors d’une opération des larbins la police judiciaire et qui sont kidnappé.es dans les prisons du capital depuis plus de dix mois, dans l’attente de leur procès, car accusé.es de l’attaque incendiaire contre cette ignoble entreprise de viande, le 22 septembre 2022.
À l’arrivée sur la Plaza Dignitad, il y a eu des provocations de la part de la police de Boric [le président chilien, d’extrême gauche ; NdAtt.], qui criait des menaces par le biais des haut-parleurs de ses véhicules blindés, qui ont été caillassés par le groupe, qui continuait à gêner et à bloquer la circulation, aussi longtemps que possible, et ensuite mettait fin à la manifestation, sans que personne ne soit interpellé.e.
Il n’ y a rien à célébrer, en ce mois plein de sang répandu par toutes les tortures et les meurtres commis au nom du pays et de ses nauséabondes traditions spécistes.
Libération animale, humaine et de la terre.
« Septembre noir – mémoire, vengeance et action directe – antispécistes libres »
« Mort au capitalisme vert »
« Liberté pour les prisonnier.es antispécistes »
« Leur institution d’assassins brûlera »
« Chiens et chevaux libres de la police – ACAB »
« Toujours primate, jamais maton »
