Lutter contre le 41 bis / dimanche 26 février 2023
Le 24 février 2023, la justice italienne a rejeté le recours déposé par les avocats de la défense d’Alfredo Cospito au 41 bis, qui demandait son transfert du régime d’isolement extrême, conditions pour lesquelles le camarade est en grève de la faim depuis plus de 4 mois. L’État, cependant, a réaffirmé sa position : Alfredo continuera à être détenu en isolement au 41 bis. Cette décision ratifie ce que nous craignions depuis longtemps : le camarade va mourir, et son meurtrier est l’Etat.
Les structures de l’État italien et ses intérêts capitalistes sont répartis sur toute la planète et – il faut le rappeler – ceux qui administrent et maintiennent le statu quo et la prison dure sont des personnes en chair et en os, avec des noms et des adresses. Les politiciens, les juges, les procureurs, la police, les hommes d’affaires et tous ceux qui défendent et perpétuent l’ordre existant sont et seront toujours nos ennemis jurés. Les jambes d’Adinolfi le savent très bien : la terreur de la mort peut aussi être ressentie par eux.
Il s’agit d’un appel à se soustraire aux plateformes politiques coercitives et à faire le saut qualitatif vers l’action violente et destructrice. Qu’il s’agisse d’attaques contre des infrastructures ou des individus au pouvoir, le slogan est unique : donner forme et vie à une puissante solidarité internationale capable de détruire et de terrifier les assassins d’Alfredo Cospito et de venger sa mort imminente. Nous savons qu’il nous est difficile d’accepter cette réalité, mais ce sont ces passions déchirantes qui sont capables de nous mettre en mouvement et de nous pousser à exécuter notre vengeance anarchique.
La lutte d’Alfredo est la guerre de tous ceux qui luttent contre la prison. La solidarité avec sa grève est un appel à agir en complicité. C’est pourquoi nous appelons à cette campagne d’attaque directe et destructrice contre l’État italien, avec la conviction que la lutte contre le 41bis ne se termine pas au tribunal et que tout n’a pas encore été dit. « (…) Je vais bientôt mourir. J’espère que quelqu’un après moi continuera la lutte contre l’emprisonnement dur » étaient les mots de Cospito en apprenant son séjour au 41bis.
SOYONS CELLES ET CEUX À POURSUIVRE SON CHEMIN COMBATIF ET DÉNIANT !
LE ROI EST NU.
LE MAÎTRE PEUT ET DOIT SAIGNER.