Act for freedom now! /
samedi 5 novembre 2022
Le vendredi 21 octobre 2022, un message coloré a été placé sur l’ambassade de Biélorussie à Prague : d’abord, le mur a été recouvert de peinture rouge, puis sur ce fond a été écrit « LIBERTÉ POUR IHAR A » (Freedom for Ihar A.).
La couleur rouge symbolise le sang des gens qui sont massacrés par la police biélorusse lors des manifestations et dans les cellules du KGB. De plus, avec l’agression de guerre actuelle en Ukraine, l’État biélorusse est un partenaire très proche de l’État russe. Ainsi, le régime de Loukachenko est également complice du bain de sang de personnes en dehors de la Biélorussie.
Le message coloré sur l’ambassade de Biélorussie à Prague est un geste de solidarité pour Ihar Alinevich. Cet anarchiste est emprisonné parce qu’il a soutenu la résistance contre la dictature biélorusse. Il est important d’exprimer sa solidarité avec lui et de lutter pour sa libération. Ihar a décidé de faire une grève de la faim dans des conditions de détention épouvantables et il y a une crainte compréhensible pour sa vie. En effet, le régime biélorusse a montré à maintes reprises son manque de respect pour la vie en faisant assassiner des gens dans les rues, les enterrant vivants dans des prisons et les faisant torturer par le KGB.
Le message coloré sur le mur rappelle au régime biélorusse que le peuple voit ses crimes et ne se taira pas. Récemment, des messages colorés ont également proliféré dans les ambassades d’autres pays : Turquie, Russie, Iran, Ukraine… Il est clair que chaque État est une formation politique oppressive et les gens ont de nombreuses raisons de confronter tous les États. Lorsque des hommes d’État attaquent la vie des gens, à tout moment, quelqu’un réagit avec colère. Et c’est formidable. Ihar Alinevich n’est pas seul dans sa lutte, et l’État biélorusse finira par mourir un jour.
Mais la mauvaise nouvelle est que la police a arrêté la personne responsable de la note colorée à l’ambassade biélorusse à Prague. Le même jour, la cour a statué dans une procédure sommaire sur une peine de 3 mois d’emprisonnement avec sursis. La personne condamné a déclaré: « Cette punition est une mauvaise nouvelle, mais c’est aussi un fait que cette punition ne peut pas arrêter la solidarité. Il n’y aura qu’un transfert d’activités vers d’autres territoires et la solidarité se manifestera sous une forme différente. »
Sources:
Kronika / prahain.cz (A & B) / prazsky.denik.cz