Contra Info / mardi 10 mai 2022
Affrontements avec la police sur le campus JGM* et attaque incendiaire d’un bus du Transantiago
La veille d’une nouvelle commémoration du 1er mai, quand la gauche du capital célèbre le travail comme s’il s’agissait de quelque chose de bon, de naturel et de désirable, nous sommes descendu.e.s dans la rue pour affronter la police, car nous refusons de rester indifférent.e.s face à la paix criminelle qu’on veut nous imposer pour maintenir cet ordre de misère, d’isolement et de crise.
La jeunesse insurgée et incendiaire nous montre qu’il y a un refus et une hostilité intuitifs vis-à-vis du monde des adultes et du travail, où le temps se consume dans une machine de mort dont la tendance est à l’anéantissement des êtres humains, de la terre et de toutes les espèces qui l’habitent et où l’avenir se présente comme une immense accumulation de catastrophes.
Avec cette nouvelle commémoration du 1er mai, nous rejoignons les journées de lutte, en recueillant la mémoire et l’histoire de ceux/celles qui sont tombé.e.s en luttant et en préfigurant par leurs actes un monde au-delà de l’État et du capital. Nous nous associons aux expressions les plus radicales de notre époque, qui continuent à attiser les flammes du conflit, ainsi qu’à la résistance et à l’organisation, partout où elles se trouvent.
NOS VIES AVANT LEURS PROFITS
POUR LA RÉCUPÉRATION COMPLÈTE ET TOTALE DE NOTRE VIE ET DE NOTRE TEMPS
ABOLITION DU TRAVAIL ET DE LA SOCIÉTÉ DE CLASSE
GUERRE SOCIALE CONTRE L’ÉTAT, LE PATRIARCAT ET LE CAPITAL
SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAS TOMBÉ.E.S DANS LES RÉCENTES JOURNÉES DE PROTESTATION
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIER.E.S DE LA RÉVOLTE, SUBVERSIF.VE.S, MAPUCHES ET ANARCHISTES
Note d’Attaque : le campus Juan Gómez Millas est l’un des cinq campus de l’Universidad de Chile, sur la commune de Ñuñoa, dans la banlieue de Santiago.