No CPR Torino / mercredi 9 janvier 2022
Hier matin, le 8 février, les carabiniers du ROS et les policiers de la DIGOS ont effectué trois interpellations et perquisitions à Turin et dans les environs. Une personne a reçu le mandat d’arrestation lorsqu’elle était déjà en prison, une autre, déjà soumise à l’interdiction de sortir de la commune, a été arrêtée et amenée à la prison des Vallette. Un compagnon, après la perquisition chez lui, a reçu une interdiction de sortir du territoire de la commune de Turin, en plus de devoir pointer au commissariat tous les jour et de l’interdiction de sortir la nuit.
Les enquêtes avaient commencées sous le chef d’inculpation d’entraînement et attentat avec finalités de terrorisme (article 270, 5me paragraphe, et article 280 bis du Code pénal) et se sont élargies, grâce à l’utilisation d’écoutes téléphoniques et à l’utilisation de balises GPS, à d’autres délits, comme des braquages [de commerces ; NdAtt.], évasion et résistance à agent de police. Cette dernière accusation est liée au rassemblement solidaire devant les murs de la prison de Turin, le jour de l’an, quand la police anti-émeute avait fait un large usage de lacrymos, sans arriver à disperser les solidaires.
Cette énième opération répressive ne nous surprend pas : elle frappe des personnes qui n’ont jamais caché leur haine pour l’autorité et leur opposition aux règles imposées. Dans le cadre de cette enquête, des relations basées sur des idées politiques et la participation à des initiatives anarchistes vont définir le profil psychologique que la police dessine des inculpés.
Nous exprimons notre solidarité avec celles/ceux qui ne se plient pas face aux limitations de la liberté et aux mesures constrictives imposées par l’État, ainsi qu’à ceux/celles qui luttent pour les détruire.
Compas et solidaires