Le Parisien / samedi 5 février 2022
Des militants des Bouches-du-Rhône manquent à l’appel du meeting de Marine Le Pen, ce samedi à Reims (Marne). En effet, selon des responsables du parti d’extrême droite, un car à l’effigie de celle qui est candidate à la présidentielle pour la troisième fois consécutive, a été attaqué alors qu’il quittait Marseille ce vendredi soir.
Selon des images postées sur les réseaux sociaux, on peut voir un petit groupe de jeunes s’en prendre au véhicule, bloqué dans les embouteillages du Prado. Sous un flot d’insultes, le car qui transporte des militants est alors, visiblement, cible de projectiles. « Marseille antifas » ou « Marine dégage, tu n’es pas la bienvenue chez nous », peut-on lire ou entendre sur des images amateurs postées sur les réseaux sociaux.
On distingue aussi la vitre de la porte avant du car siglé « Marine Présidente » qui a totalement éclaté, ainsi qu’une autre, plus à l’arrière, qui se brise après avoir reçu un projectile, peut-être un caillou. Selon un responsable du parti, interrogé par TF1, une trentaine d’individus auraient poursuivi le car, à scooter pour certains, afin de le dégrader.
Des cars « à la Trump » pour faire campagne partout en France
Au final, plusieurs vitres du car à l’effigie de Marine Le Pen auraient été brisées. Le conducteur aurait été blessé à la main et au genou. L’événement aurait duré une dizaine de minutes avant l’arrivée des forces de l’ordre, selon France Bleu. Ce samedi midi, le président par intérim du parti, Jordan Bardella, confirmait sur Twitter que « les militants RN des Bouches-du-Rhône ont été attaqués à Marseille. Le chauffeur a été blessé ».
Une vingtaine de véhicules, de toutes les tailles, imaginés comme des permanences mobiles, ont été loués par le parti frontiste pour sillonner les routes de France. « Ce seront des bus à la Donald Trump », expliquait, à France Info, un dirigeant du Rassemblement national. [voilà donc, bonne chasse ! NdAtt.]