Anarchist Fighter / jeudi 21 octobre 2021
« Brûlons le virus du capitalisme ! » – Destruction de véhicules d’une société qui a économisé sur la santé des personnes âgées
Des milliers de personnes sont mortes, en Suède, pendant la pandémie de coronavirus. Certaines, au moins, de ces morts tragiques ont été provoquées par la façon dont le système de santé privatisé a fait face à l’épidémie.
Depuis un an et demi, nous lisons comment les infirmier.e.s des maisons de retraite ont été obligé.e.s de se procurer elles/eux-mêmes des équipements de protection individuelle, parce que ceux-ci n’étaient pas fournis sur leurs lieux de travail, comment les travailleur.euse.s pas encore diplômé.e.s, payé.e.s à l’heure, ne pouvaient pas prendre de congés maladie parce qu’ils/elles n’auraient pas pu survivre, alors que les capitalistes n’auraient pas eu du personnel pour augmenter leurs profits, et du coup c’était physiquement impossible pour les travailleur.euses.s de prendre soin de tou.te.s les patient.e.s. Le résultat a été un nombre incroyable de foyers de coronavirus dans les maisons de retraite du pays. Les grandes entreprises privées comptaient leurs bénéfices, pendant que des personnes mouraient à cause de leurs « soins ».
En ces temps difficiles, les propriétaires de l’entreprise privée Attendo ont fait preuve d’une cruauté, d’un cynisme, d’une avidité et d’un mépris particuliers pour la personne humaine. Nous avons vu des reportages sur des travailleur.e.s qui achetaient avec leur propre argent les petits déjeuners des patient.e.s des maisons de retraite Attendo, sur des infirmières fabriquant des équipements de protection individuelle avec des sacs en plastique, pour se protéger eux/elle-mêmes et protéger les patient.e.s des infections. Dans le même temps, les propriétaires d’Attendo empochaient des dividendes. Les tentatives des employé.e.s de parler ouvertement de leurs conditions de travail étaient réprimées par l’employeur. Dans un cas au moins, les chefs d’Attendo ont porté plainte contre une infirmière qui travaillait pour l’entreprise, pour diffamation supposée. La « diffamation » était due au fait qu’elle avait parlé de la situation sur son lieu de travail.
Où sont l’espoir et la solution ? Certaines personnes comptent sur les politiciens, spécialement ceux qui utilisent une rhétorique « socialement orientée ». Nous savons que ce ne sont que des illusions creuses. Pendant de nombreuses années, les capitalistes, avec le soutien complet de la classe politique, ont détruit, par des privatistions, le système de santé et d’autres industries. Les politiciens ne veulent pas nous aider et ne le feront pas. Le spectacle parlementaire n’existe que pour nous pacifier, pour réprimer notre volonté de résistance. Mais nous ne pensons même pas à abandonner.
Nous avons besoin d’une révolution. Le système actuel doit être détruit et le seul moyen de le faire est par des méthodes révolutionnaires. Le feu de la rébellion ne s’éteindra pas, même dans les moments les plus sombres. Nous sommes toujours prêt.e.s à attaquer !
Dans la nuit du 1er octobre, nous avons brûlé un minibus et une voiture appartenant à la société privée Attendo. Les capitalistes avides ont essayé la médecine révolutionnaire et ce n’est que le début. Le feu est le meilleur remède contre le virus du capitalisme.
Groupe « Du feu contre le virus du capitalisme »