de.indymedia.org / jeudi 23 septembre 2021
Encore une bagnole de profiteurs des taules incendiée à Brême
« Il y a des entreprises comme Spie, WISAG, Massak, Sodexo […] qui, par leur collaboration, maintiennent en vie l’autorité de l’État. »
Inspirés par les compas qui, au début de l’année, ont déjà soulagé Dussmann Service GmbH de trois véhicules, dans la nuit de lundi à mardi nous avons attaqué SPIE et brûlé une de leurs camionnettes, devant leur succursale dans le secteur de Sielhof.
En tant que partie de l’industrie nucléaire française et à cause de sa collaboration avec RWE dans l’exploitation du lignite dans la forêt de Hambach, SPIE est déjà une cible légitime.
Mais pour nous, SPIE est avant tout une chose : un profiteur des prisons.
Les systèmes de fermeture, la vidéosurveillance, les systèmes d’alarme, les systèmes d’appel d’urgence et les téléphones dans les cellules, ainsi que des nombreux autres produits d’entreprises comme SPIE constituent la base technologique qui rend possible la prison et l’état de surveillance. Ils ne sont pas seulement des complices, des profiteurs, ils décident d’accepter la souffrance, la déshumanisation des prisonnier.e.s pour un peu de profit. Ils font eux-mêmes partie de l’ordre actuel que la prison et les autres structures ont besoins de discipliner, afin d’assurer sa propre existence.
La différence entre les autorités publiques et les entreprises privées relève essentiellement du droit civil.
Nous chions sur ce droit et l’attaquons.
Nous les appelons pour ce qu’ils sont : des ordures.