Rebellyon / mardi 21 septembre 2021
Aujourd’hui mardi 21 septembre, la police est en train de procéder à une dizaine arrestations d’antifascistes lyonnais
La police est en train de procéder à une dizaine d’arrestations et mises en garde a vue suite aux attaques de l’extrême-droite sur les cortèges anti pass sanitaire.
Alors que les groupuscules d’extrême-droite tentent de gagner du terrain dans le mouvement actuel de contestation sociale, l’État s’attaque une fois de plus aux forces progressistes. Des camarades sont en garde à vue, d’autre sont convoqués.
Les élections présidentielles approchent et Macron veut museler la contestation.
Nous vous tiendrons au courant, notre colère est immense !
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Mise à jour de jeudi 23 septembre :
Sur les 7 inculpés, 3 sont sortis et 4 sont emmenés en préventive… RDV le 4 novembre pour le procès…
Sept camarades sont passés aujourd’hui devant le procureur et devant le juge des libertés. 4 d’entre eux sont écroués dès ce soir.
La poursuite est purement politique et raciste.
Le procureur de la République s’est saisit lui-même sans aucun plaignant.
Il s’est basé sur une vague vidéo-surveillance où l’on voit des antifascistes en venir aux mains avec des militants d’extrême droite de Civitas.
Ils passeront en comparution immédiate le 4 Novembre.
Notre colère est immense et nous allons les soutenir jusqu’au bout.
Ils ont poussé le vice jusqu’à isoler l’un d’eux dans une prison différente des autres.
Nous allons avoir besoin du maximum de soutien possible.
Notre arme, la solidarité !
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Mise à jour du 6 novembre : tout le monde dehors !
extrait de Rebellyon.info / jeudi 4 novembre 2021
Tous les antifascistes sont sur le point d’être libérés. Les nombreux soutiens encore présents attendent maintenant la libération des 7 qui devraient dormir chez eux ce soir.
La vidéo et l’ensemble des PV vidéos n’ont pas été retenu et sont déclarés nul, ainsi que les fadettes. Les inculpés ont tous étés relaxés pour « groupement en vue de commettre des violences ». La violence a été requalifiees en violence sans itt sans circonstance de réunion et condamnées par une amende de 300 euros pour 4 personnes. 3 personnes sont entièrement relaxées. Deux personnes se sont vues condamnées a 1 mois de sursis pour 1 personne qui a refusé l’ADN, et 1 mois de sursis pour 1 refus de code PIN pour le second